Son nom n'est pas aussi connu que celui de Paul Bocuse ou Alain Ducasse, pourtant, Paul Pairet est tout aussi talentueux. Véritable visionnaire de la gastronomie française et mondiale, l'homme de 55 ans puise son inspiration dans ses origines catalanes et dans ses nombreux voyages et rencontres. Désigné comme remplaçant de Jean-François Piège, ancien juré de Top Chef (M6), il endossera son nouveau rôle pour la onzième saison qui sera diffusée à partir du 19 février 2020. Purepeople.com vous dévoile les cinq choses principales à savoir sur le chef cuisinier.
Quand on dit que Paul Pairet n'a rien à envier à ses aînés, c'est bien vrai. Triplement étoilé pour son restaurant Ultra-violet basé à Shanghai, le chef a décroché les deux premières étoiles en 2016, dans le guide Michelin de Shanghai. Depuis, une troisième est venue se greffer aux précédentes. Dans ce restaurant, dont l'adresse est tenue secrète, Paul Pairet propose une expérience culinaire multisensorielle où il combine cuisine et technologie. L'établissement a remporté un tel succès que le chef a décidé d'en faire un endroit de prestige quasiment inaccessible... Les réservations sont ouvertes tous les quatre mois et les dix places disponibles s'envolent en seulement quelques heures. Le tout pour un repas avoisinant les 800 euros en moyenne !
C'est un véritable globe-trotter
Il est français mais ses passages dans l'Hexagone ne sont pas si nombreux. Paul Pairet a passé sa vie sur les routes. Il tente d'abord de faire carrière à Hongkong, puis s'envole pour Sydney et Jakarta. C'est alors qu'il revient sur Paris où il fait la rencontre de Alain Ducasse, son modèle, celui qu'il considère comme "le patron". Pourtant, c'est finalement à Shangai qu'il décide de s'établir définitivement. Les années passants, il se fait un nom et ouvre trois restaurants : Mr & Mrs Bund, Ultra-violet et la brasserie Polux.
Sa passion pour la cuisine a été déclenchée grâce à Donald
C'est à l'âge de neuf ans que Paul Pairet s'est découvert une passion pour la cuisine grâce à un simple livre : Les Bonnes recettes de Grand-mère Donald. Un manuel illustré, pour les plus jeunes dans lequel il découvre toutes sortes de plats et toutes sortes de techniques.
Il avait un plan de carrière plutôt scientifique
Au départ, Paul Pairet était un homme de chiffres. Titulaire d'un baccalauréat C (équivalent du baccalauréat S), qu'il a décroché en 1981, il commence par s'inscrire dans un IUT de chimie. Pourtant, il ne lui faudra pas longtemps pour se rendre compte qu'il fait fausse route. Il abandonne donc cette branche pour rejoindre le lycée hôtelier d'Occitanie à Toulouse, où il obtient un BTS.
Il a une drôle de manière de trouver le sommeil
Fun fact : Après ses journées bien remplies, Paul Pairet a, en général, bien du mal à s'assoupir. Dans le magazine Paris Match, il révèle que le meilleur moyen pour lui de trouver le sommeil est de regarder des émissions sur les crimes... "Bizarrement, ça me détend", confie-t-il au média.