Mercredi 29 janvier 2020, M6 a convié la presse à la Fondation GoodPlanet afin de présenter la nouvelle saison de Top Chef qui s'annonce plus incroyable que jamais.
Pour cette onzième édition toujours présentée par Stéphane Rotenberg, la production a une fois de plus misé sur l'excellence, mais également sur l'audace en proposant des épreuves encore plus créatives et en invitant des chefs aux univers originaux, parmi lesquels le chef 2 étoiles Sébastien Vauxion ou le chef international 3 étoiles David Munoz. Enfin, l'accent sera mis sur "l'engagement dans la durabilité" comme l'a confié le présentateur, c'est-à-dire le développement durable, l'écologie ou les ingrédients de saison.
Grande nouveauté cette année, un nouveau chef fait son arrivée dans l'aventure. Après dix ans, Jean-François Piège a pris la décision de quitter le jury. Il a été remplacé par le chef 3 étoiles Paul Pairet. Celui qui a été élu Meilleur restaurateur du monde en 2018 est décrit comme un "génie créatif". Son restaurant Ultra Violet est en effet hors du commun. C'est le premier restaurant du genre à associer des technologies multisensorielles afin de créer une expérience culinaire totalement immersive. Selon Stéphane Rotenberg, il a été gentiment "bizuté" au début, mais la mayonnaise a tout de suite pris avec les autres membres du jury Hélène Darroze, Philippe Etchebest et Michel Sarran. Une fois de plus, le public découvrira des candidats aux profils différents. Alors, qui viendra rejoindre cette délicieuse aventure ?
Diego Alary (22 ans)
Malgré son jeune âge, le candidat a un CV très impressionnant. Depuis 2019, il est chef de cuisine aux Pères Siffleurs (dans le 15e arrondissement de Paris). Avant cela, il a suivi son apprentissage au Kitchen Gallery avec William LeDeuil. Il a également été commis pour Guy Savoy à la Monnaie de Paris (meilleur restaurant du monde en 2020), chef de cuisine au Simone à Paris, demi-chef de partie chez Alain Ducasse pendant dix-huit mois ou a travaillé avec Jean Imbert. Sa cuisine est à son image : fougueuse et audacieuse, aux inspirations méditerranéennes. Les membres du jury pourront découvrir ses plats pleins de pep et pimentés. La restauration n'a pas été sa première passion. Plus jeune, il rêvait de devenir footballeur. Mais une grave blessure l'a obligé à changer de voie.
Jean-Philippe Berens (29 ans)
Alors qu'il n'avait que 16 ans, le jeune homme originaire de la région PACA a fait quatre ans d'apprentissage au Relais Plaza de 2006 à 2013 avant de devenir demi-chef de partie. Il devient ensuite chef de partie à La Cour Jardin, puis premier chef de partie de Stéphanie Le Quellec. Il revient au Relais Plaza et à La Cour Jardin pour être sous-chef de cuisine aux côtés de Philippe Marc. Depuis 2019, il est sous-chef de cuisine au Grill aux côtés de Franck Cerutti. Avec ce parcours, il maîtrise parfaitement les codes de la cuisine classique. Il est spécialiste de la cuisine méditerranéenne et fait preuve d'une grande technique et de précision dans les goûts et les assaisonnements. Ses dressages sont fins et délicats !
Pauline Berghonnier (27 ans)
Pauline a été initiée à la cuisine dès le plus jeune âge par sa nourrice. Et dès l'adolescence, elle a pris l'habitude de cuisiner pour sa famille. Ce métier est une telle passion pour elle qu'elle s'est fait tatouer des livres de cuisine sur les bras. Après avoir effectué son apprentissage au Saint-James à Paris, elle découvre différentes maisons, dont L'Épicure, et devient cheffe de partie à L'Angélique à Versailles. Sous-cheffe pendant deux ans au restaurant Ore-Ducasse au château de Versailles, la maison Ducasse Paris lui accorde sa confiance en 2018 en tant que cheffe adjointe, puis cheffe de cuisine du bistrot Allard. Malgré tout, elle manque de confiance en elle et espère bluffer les jurés. Très proche de sa mère qui a élevé seule ses deux enfants, c'est aussi pour elle que Pauline veut relever le défi Top Chef. À terme, elle espère ouvrir un restaurant avec son compagnon.
Adrien Cachot (29 ans)
S'il n'excellait pas à l'école, Adrien a vite brillé en cuisine. Dès l'âge de 15 ans, il a suivi un CAP. Il a passé trois ans chez Nicolas Magie à La Cape en tant qu'apprenti cuisinier, deux ans chez Christian Etchebest à La Cantine du troquet en tant que chef de partie. Il a de nouveau travaillé pour Nicolas Maggie en tant que chef cuisinier, puis pour Benoît Gauthier à Paris, avant de devenir chef propriétaire de son restaurant en 2017. Sa cuisine est très pointue. Il recherche la profondeur des goûts dans des produits souvent délaissés ou oubliés. Ses dressages sont minutieux et ses assiettes ne ressemblent à aucune autre.
Martin Feragus (27 ans)
Son premier stage au Georges V à Paris a révélé sa passion pour la cuisine. Il a effectué différents stages, dont un au Cinq avec Éric Briffard. Il est ensuite devenu commis au Meurice chez Yannick Alléno, puis demi-chef de partie au Violon d'Ingres auprès de Christian Constant. Après avoir été chef de partie chez Jérémie Tourdjman, il a rejoint les équipes de Thierry Marx au Mandarin oriental et est devenu le chef de partie du Sur Mesure. Il peut aussi se targuer d'avoir intégré le Lutetia en tant que chef de partie, puis sous-chef de Benjamin Brial. Aujourd'hui, il ne vit que pour la cuisine de palace. Mais il espère bien vite devenir l'auteur de ses propres compositions. Très compétiteur et profondément déterminé à atteindre ses objectifs, Martin ne participe que pour gagner ! À terme, il espère devenir Meilleur Ouvrier de France et décrocher deux étoiles.
Mallory Gabsi (22 ans).
La vie de Mallory a basculé au cours d'un bizutage. Un collègue lui a lancé un seau au visage, sans savoir qu'il s'y trouvait du décapant industriel. Il a donc perdu l'usage d'un oeil, pouvant ainsi mettre sa carrière de cuisinier en péril. Mais grâce à son talent et à sa persévérance, il a pu réaliser son rêve. Entre 2015 et 2017, il a travaillé au Sea Grill aux côtés du chef Matagne. Après avoir fait un passage au Hertog Jan à Bruges, il est devenu chef de partie en France, à Missillac, au Domaine de la Breteshe, avant de retourner au Sea Grill à Bruxelles en tant que chef de partie tournant. Sa cuisine est tournée vers l'excellence et la précision de la grande gastronomie. Le jeune Belge rêve d'ouvrir son propre restaurant dans quelques années et d'entamer une course aux étoiles.
David Galienne (30 ans)
David a toujours visé l'excellence et la cuisine haut de gamme. Une exigence qui a payé puisqu'après avoir travaillé dans des restaurants étoilés, il est chef, seul aux commandes d'une brigade d'un restaurant étoilé. Unique chef étoilé du concours, le jeune Normand est tout à fait conscient que cette étoile fait de lui l'homme à abattre. Mais c'est un challenge qu'il est prêt à relever. Ce mental de battant, David ne l'a pas acquis seulement grâce à ses années de cuisine. Il y a cinq ans, alors qu'il était marié et déjà papa de deux enfants, il a fait son coming out et a dû affronter le regard de la profession et de sa famille. Une période pas toujours simple, mais qui l'a rendu plus fort. Aujourd'hui, il espère obtenir une deuxième étoile et voir l'émission comme un tremplin pour réaliser son objectif.
Gianmarco Gorni (28 ans)
La cuisine a toujours tenu une place importante dans sa famille. Mais il est le seul à en avoir fait son métier. Arrivé en France à l'âge de 20 ans, le candidat d'origine italienne rêvait de travailler avec Thierry Marx. Après avoir été demi-chef de partie au Mori Venice Bar à Paris, il a collaboré avec le chef durant trois ans. Il a ensuite été demi-chef de partie au Mandarin oriental puis chef de partie au Sur Mesure. Il a aussi passé six mois chez David Toutain, est devenu second pour Sylvain Sendra à Itinéraires et chef de son bistrot Bocca Rossa. Il est aujourd'hui chef chez Goguette à Paris. Il propose des plats audacieux, rock'n roll et créatifs.
Gratien Leroy (29 ans)
Il est le gagnant d'Objectif Top Chef 2020 et a donc eu la chance d'intégrer la brigade de Philippe Etchebest. Alors qu'il était comptable depuis neuf ans, il souhaitait se lancer dans une nouvelle carrière et l'émission pourrait bien l'y aider. Autodidacte complet, il n'a appris qu'à force de travail et de passion. Il se frottera à des concurrents de taille, mais cela ne lui fait pas peur.
Nastasia Lyard (30 ans)
Lorsqu'elle a quitté la Maison d'éducation de la Légion d'honneur à 18 ans, Nastasia n'avait connu que la rigueur et la discipline. Avide de liberté et dotée d'un esprit de contradiction, la jeune femme a décidé de s'affranchir de l'autorité parentale. Contre l'avis de sa mère, elle s'est lancée dans la cuisine et a vite réussi à s'imposer dans des maisons prestigieuses telles que la Maison de la Mutualité chez Yannick Alléno. Sa cuisine s'inspire de la tradition culinaire française. Mais une tradition revisitée, à l'image de la jeune femme : féminine et pétillante ! Ses dressages sont toujours très colorés.
Justine Piluso (26 ans)
Justine s'est battue pour réaliser son rêve de travailler dans le milieu de la cuisine. Ses parents préféraient tenter de la dissuader en la faisant travailler au marché, dans une cantine scolaire, dans une boucherie-charcuterie ou encore dans un fast-food. Mais cela n'a fait que renforcer l'envie de Justine qui engrangeait à chaque fois de l'expérience. Après une formation à l'école Bocuse et une expérience en Chine, elle a pris son premier poste chez Passédat. La voyant s'épanouir dans ce domaine, ses parents ont fini par lui faire confiance et l'ont aidée à ouvrir son restaurant il y a trois ans. Son établissement s'est classé en première position d'un célèbre site de notation de restaurant par les clients. Elle aime chanter danser et rire. Grâce à elle, la bonne ambiance devait donc régner sur le plateau malgré la pression.
Mory Sacko (27 ans)
Les premiers souvenirs du jeune homme concernant la cuisine viennent de documentaires sur les palaces qu'il regardait à la télévision. Il a ensuite pu réaliser son rêve en devenant commis à demi-chef de partie au Royal Monceau. Il a quitté l'établissement pour rejoindre le Shangri-La à Paris en 2015, puis il a intégré le Mandarin oriental avec Thierry Marx où il gravit tous les échelons jusqu'à devenir sous-chef de cette table palace en 2018. Le chef lui inspire une cuisine originale et moderne. Il souhaite s'en inspirer pour ouvrir rapidement son propre restaurant.
Arthur VonDerheyden (31 ans)
Après ses études dans une école de commerce, Arthur souhaitait créer une chaîne de boulangeries en Russie. Il a donc suivi des cours dans une école de cuisine de renom : Lenôtre. Il a ensuite eu la chance d'être sous-chef et chef de cuisine à l'Atelier Joël Robuchon à Paris, chef exécutif pour l'Emirgan Group à Istanbul, chef de cuisine à La Capitale à Amman en Jordanie et il a participé à l'ouverture du Four Seasons de Tunis en Tunisie avant de revenir à Amman pour reprendre son poste de chef de cuisine à La Capitale. Ce candidat accorde une grande importance à son image et compte sur sa cuisine pour se mettre les chefs dans la poche.
Jordan Yuste (30 ans)
Le candidat a complètement changé de voie il y a quelques années. Alors qu'il était technicien médical, il a fini par se tourner vers sa passion de à l'âge de 25 ans en passant Un CAP qu'il a obtenu en six mois. Il s'est formé au restaurant Côté Mas à Montagnac où il est devenu chef de partie pour le consultant Jerôme Nutile. D'abord chef pâtissier au restaurant Les Palmiers à Mèze, il a pris la tête du restaurant Le Mas à Mèze. Depuis 2017, il est le chef de son restaurant à Sète. Son mental de guerrier, forgé par les années de boxe et de rugby, fait de lui un candidat de taille pour le concours. Avec cette participation, il espère rendre fier son fils Malone (2 ans).
Maxime Zimmer (29 ans)
Passionné de cuisine depuis le plus jeune âge, Maxime affirmait déjà à 9 ans qu'il deviendrait chef. Déterminé, le Belge a réalisé son rêve à 21 ans en devenant propriétaire de son propre restaurant. Patron hyperactif, il passe tout son temps libre à travailler ses futures cartes ou à s'exercer sur de nouvelles techniques culinaires. Il a été élu Meilleur jeune chef de la Wallonie en 2019 et attend patiemment sa première étoile. Ce compétiteur espère que Top Chef sera un coup de boost.