Agressée violemment une fin d'après-midi de novembre, la comédienne Pauley Perrette faisait face à son agresseur lors d'une audience préliminaire à Los Angeles. L'occasion lui était donnée de raconter ce terrible moment.
Ce 13 novembre de triste mémoire, marqué par les attentats de Paris, la comédienne qui incarne dans la série NCIS Abby Sciuto, dévoilait dans un message publié sur Twitter l'agression dont elle avait été la victime, et la peur ressentie face à un homme qui menaçait de la tuer. Ce 2 décembre, elle affrontait son agresseur, un SDF de 45 ans répondant au nom de David Merck.
Devant la cour de justice, elle a expliqué comment vers 17h le 12 novembre, cet homme s'était jeté sur elle en criant s'appelant William et lui assurant qu'il allait la tuer. "Il était tellement plus fort que moi. Je ne pouvais pas courir, je ne pouvais pas me battre", a-t-elle raconté devant le juge, selon le Los Angeles Daily News qui raconte l'audience.
Elle a poursuivi en répétant ce qu'elle avait dit sur Twitter, que son agresseur "n'arrêtait pas de dire 'mon nom est William et je vais te tuer'" avant de lui briser le nez. Son salut, elle ne le doit qu'à l'évocation du prénom William, celui de son neveu, "un très joli prénom", ce qui a eu le don de calmer le prétendu William.
Pauley Peyrrette a poursuivi son récit, expliquant que la police était rapidement arrivée sur place et l'avait emmenée pour identifier David Merck, assis devant une supérette du quartier. "Êtes-vous en mesure de reconnaître l'homme qui vous a menacé", lui a demandé le procureur. "Oui", a-t-elle répondu simplement, alors que l'accusé est actuellement incarcéré mais peut-être libéré contre une caution de 60 000 dollars.
David Merck sera présenter à nouveau devant le tribunal le 16 décembre prochain pour une lecture de l'acte d'accusation.
C'est sur son compte Twitter que la star de 46 ans avait le 13 novembre dernier décrit dans le moindre détail l'agression dont elle avait été la victime : "Dans ma rue, un homme sans-abri complètement psychotique s'est jeté sur moi. Il m'a attrapé avec une telle force, m'a plié le bras, m'a frappé au nez et me répétait continuellement qu'il allait me tuer. Puis il m'a montré de quelle manière il allait me tuer. Il n'arrêtait pas de répéter son nom : 'WILLIAM, n'oublie pas ça ! Je vais te tuer !' J'étais seule, terrifiée et prise au piège. Il y avait un garage vide derrière moi et j'ai su que s'il m'y emmenait, j'étais morte. Je savais que ne pouvais pas lutter contre lui. J'ai prié de tout mon coeur et j'ai finalement dit : 'William, c'est un joli nom. J'ai un neveu qui se prénomme William'. C'est tout ce que j'ai dit, tout ce que j'ai fait à part prier de tout mon coeur. Il a recommencé à me frapper et puis a dit : 'Casse-toi d'ici.' Et c'est ce que j'ai fait."