Mort le 21 mars 2024 à l'âge de 76 ans, après avoir tenté de vaincre un cancer agressif, Frédéric Mitterrand a eu le droit à un dernier hommage. Les obsèques de l'ancien ministre de la Culture ont effectivement été organisées, le mardi 24 mars 2024, en l'église Saint-Thomas d'Aquin, dans le 7e arrondissement de Paris. La foule réunie en ce lieu, tout simplement idéal en de telles circonstances, était composée de personnalités issues de la sphère politique mais aussi du petit écran. Quant à la famille du défunt, elle était représentée par ses trois grands fils, Mathieu Mitterrand, Saïd Kasmi-Mittterrand et Jihed Guasmi-Mitterrand... mais pas seulement.
Mazarine Pingeot, qui a récemment fait modifier son identité pour s'appeler Mazarine Mitterrand-Pingeot, s'est également rendue en l'église Saint Thomas d'Aquin pour dire "adieu" au neveu de son père. Elle était accompagnée, le mardi 24 mars 2024, de l'ancien Ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire de la France, Jean Glavany, et de son mari Didier Le Bret - ils sont en couple depuis le 31 août 2014 et se sont mariés le 1er . Il n'était pourtant pas évident que l'autrice se rende ainsi aux adieux organisés en l'honneur de Frédéric Mitterrand, leurs relations n'étant pas très exactement au beau fixe.
C'est ce qu'affirmait, en tout cas, Frédéric Mitterrand de son vivant. De passage dans l'émission de Pascal Praud, en avril 2023 sur CNews, il avait ainsi évoqué Mazarine Pingeot en assurant qu'elle était "très intelligente et très solide". "Elle a une très forte personnalité et je crois qu'elle est assez souvent critique en ce qui me concerne", ajoutait-il. Cette entente un peu bancale était, peut-être de famille. François Mitterrand, qui a été président de la République, en France, entre 1981 et 1995, n'était pas non plus très proche de son neveu. "Il exerçait dès sa jeunesse une emprise extraordinairement forte sur tout son entourage, sur ses parents et sur ses frères et soeurs, assurait Frédéric Mitterrand en 2020 sur Europe 1. J'étais un petit garçon du XVIe arrondissement, alors que lui était officiellement rive gauche et socialiste. Je ne l'intéressais pas beaucoup..."