"J'ai résisté pendant longtemps" : François Mitterrand, sa fille Mazarine a refusé de changer de nom jusqu'à ce...

On n'arrête plus sa plume ! Mazarine Pingeot présentera, du 31 janvier au 10 février 2024, la pièce Je suis Gréco, qu'elle a écrit avec sa cousine Léonie Pingeot, au Théâtre du Rond Point de Paris. Elle est également en pleine promotion de son nouveau roman, Le Salon de Massage, qui est sorti en août dernier aux Editions Mialet Barrault. Alors qu'elle rencontrait ses lecteurs lors de divers salons, notamment la récente Foire du Livre de Brive, l'autrice a été étonnée de recevoir les félicitations de certaines personnes, applaudissant le fait qu'elle venait de changer de nom.

Je l'ai fait il y a un certain moment déjà

Il a effectivement été rappelé, dans une interview accordée à Soir Mag, qu'elle s'appelait désormais Mazarine Mitterrand-Pingeot. Ce qui est une nouveauté pour la France et les Français... mais pas pour elle. "C'est revenu sur Internet mais je l'ai fait il y a un certain moment déjà, souligne-t-elle dans l'émission du 14 novembre de La Bande Originale, présentée par Nagui sur France Inter. Je me suis aperçue que c'était remonté, je ne sais pas par quel mystère des algorithmes. Mais c'est important quand même." Son existence a longtemps été un secret d'Etat. Née en 1974 à Avignon, la femme de lettres n'a été reconnue par son père, notre ancien président de la République François Mitterrand, qu'en 1984. C'est une sorte d'hommage qu'elle lui accorde désormais.

Mon père voulait que je prenne son nom

"Dans les papiers officiels ou administratifs, sur le passeport ou la carte d'identité, c'est Mitterrand devant Pingeot, précise l'ancienne compagne d'Ali Baddou. Mais je ne le dis jamais. Mon père voulait que je prenne son nom et j'ai résisté pendant longtemps pour plein de raisons. Déjà, je trouvais que c'était presque un pléonasme, Mazarine Mitterrand. Ca faisait trop. Mais j'ai fini par faire cette démarche plus pour moi, pour mes enfants, pour faire passer quelque chose. Que cette lignée soit réelle, sans que ça ne soit plus un problème." En grandissant, Mazarine Pingeot n'a jamais pu utiliser le nom de famille de son père. On pourrait donc bien le retrouver, prochainement, en couverture de l'un de ses futurs romans...