Tamara, Dominique et Lydie
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Depuis la sortie des films sur Mesrine, avec Vincent Cassel dans le rôle-titre, deux oeuvres couronnées de succès, la vie de l'ennemi public numéro 1 est au cœur de toutes les attentions...
On le sait, le gangster a eu trois enfants, Sabrina, Bruno et Boris, nés de son deuxième mariage avec Maria de la Soledad. Trois héritiers qui touchent aujourd'hui des droits sur toutes les œuvres cinématographiques ou littéraires qui paraissent sur leur illustre père.
Pourtant, comme le rappelle Closer, Mesrine a bien donné son nom à quatre enfants.
Flash-back en 1955.
Jacques n'a alors que 19 ans. Fils de commerçants aisés travaillant dans le textile, il est un peu le rebelle de la famille. Il aimerait quitter le nid, mais n'a pas encore ses 21 ans (la majorité légale à l'époque - la loi changera en 1974, faisant passer la majorité à 18 ans).
Après avoir tenté de devenir représentant en tissus, il vend des journaux à la criée du côté de Pigalle. Il y fait la rencontre de Lydie, une étudiante en chimie d'origine togolaise de 23 ans.
Entre eux, confie la femme aujourd'hui âgée de 76 ans à Closer, c'est le coup de foudre. Mais il y a un problème. Lydie est déjà enceinte d'un autre. Elle lui fait cet aveu lors de leur deuxième rendez-vous. Mais Mesrine reste et la demande en mariage. Il évite ainsi à Lydie des ennuis avec son père (il ne faisait pas bon est mère-célibataire à cette époque), et se retrouve de fait émancipé.
"J'allais pouvoir faire ce que je voulais sans avoir de comptes à rendre à mes parents ", se souvient le gangster dans L'instinct de mort, aux éditions Flammarion.
Le mariage est célébré en juillet 55. C'était un mariage d'amour, souligne la première épouse de Mesrine. Son fils né en décembre de la même année. Le futur hors-la-loi le considère comme son propre fils et le reconnaît donc officiellement.
Pourtant, alors que le petit Dominique Mesrine n'a qu'un an, ses parents se séparent. Il ne reverra jamais son père. Il est confié à la garde de ses grands-parents paternels, puis des maternels, avant d'aller vivre au Sénégal.
A 17 ans, il revient en France, du côté de Bourges. Il entend alors reparler de son père via la presse, mais espère qu'il s'agit d'un homonyme. C'est lors du passage de son père à la prison de la santé, en 1975, qu'il reprend contact avec. "Son discours tournait toujours autour du même thème : « Dominique, ne fais pas ce que j'ai fait car c'est mon choix de vie, je sais où cela me mènera, mais toi ne m'imite surtout pas»", explique-t-il.
Le 2 novembre 1979, Dominique apprend la mort de son père à la radio. Un choc.
Aujourd'hui âgé de 53 ans, père de Tamara (29 ans), Dominique a repris contact avec sa sœur Sabrina.
Il est désormais assisté de maître Gilbert Collard (celui qui fait des misères à Geneviève de Fontenay) pour faire rétablir ses droits quant à la sortie des œuvres sur la vie de son père.
On le sait, le gangster a eu trois enfants, Sabrina, Bruno et Boris, nés de son deuxième mariage avec Maria de la Soledad. Trois héritiers qui touchent aujourd'hui des droits sur toutes les œuvres cinématographiques ou littéraires qui paraissent sur leur illustre père.
Pourtant, comme le rappelle Closer, Mesrine a bien donné son nom à quatre enfants.
Flash-back en 1955.
Jacques n'a alors que 19 ans. Fils de commerçants aisés travaillant dans le textile, il est un peu le rebelle de la famille. Il aimerait quitter le nid, mais n'a pas encore ses 21 ans (la majorité légale à l'époque - la loi changera en 1974, faisant passer la majorité à 18 ans).
Après avoir tenté de devenir représentant en tissus, il vend des journaux à la criée du côté de Pigalle. Il y fait la rencontre de Lydie, une étudiante en chimie d'origine togolaise de 23 ans.
Entre eux, confie la femme aujourd'hui âgée de 76 ans à Closer, c'est le coup de foudre. Mais il y a un problème. Lydie est déjà enceinte d'un autre. Elle lui fait cet aveu lors de leur deuxième rendez-vous. Mais Mesrine reste et la demande en mariage. Il évite ainsi à Lydie des ennuis avec son père (il ne faisait pas bon est mère-célibataire à cette époque), et se retrouve de fait émancipé.
"J'allais pouvoir faire ce que je voulais sans avoir de comptes à rendre à mes parents ", se souvient le gangster dans L'instinct de mort, aux éditions Flammarion.
Le mariage est célébré en juillet 55. C'était un mariage d'amour, souligne la première épouse de Mesrine. Son fils né en décembre de la même année. Le futur hors-la-loi le considère comme son propre fils et le reconnaît donc officiellement.
Pourtant, alors que le petit Dominique Mesrine n'a qu'un an, ses parents se séparent. Il ne reverra jamais son père. Il est confié à la garde de ses grands-parents paternels, puis des maternels, avant d'aller vivre au Sénégal.
A 17 ans, il revient en France, du côté de Bourges. Il entend alors reparler de son père via la presse, mais espère qu'il s'agit d'un homonyme. C'est lors du passage de son père à la prison de la santé, en 1975, qu'il reprend contact avec. "Son discours tournait toujours autour du même thème : « Dominique, ne fais pas ce que j'ai fait car c'est mon choix de vie, je sais où cela me mènera, mais toi ne m'imite surtout pas»", explique-t-il.
Le 2 novembre 1979, Dominique apprend la mort de son père à la radio. Un choc.
Aujourd'hui âgé de 53 ans, père de Tamara (29 ans), Dominique a repris contact avec sa sœur Sabrina.
Il est désormais assisté de maître Gilbert Collard (celui qui fait des misères à Geneviève de Fontenay) pour faire rétablir ses droits quant à la sortie des œuvres sur la vie de son père.