Lundi 19 décembre 2022, dans L'Entretien sur Europe 1, Pierre Arditi s'est confié à la journaliste Sonia Mabrouk sur son addiction aux jeux d'argent. "À une certaine époque, je flambais. J'étais un vrai joueur, c'est-à-dire que j'allais jouer dans les cercles et dans les casinos", a-t-il expliqué, avant d'ajouter : "Un jour mon narcissisme m'a sauvé parce que j'étais en train de me perdre. Je me suis dit : 'Je mettrai peut-être dix ans à rembourser ce que je dois' après l'avoir connement perdu et en ayant perdu la raison. J'ai mis effectivement dix ans pour m'en sortir".
Il y a quelques années, le comédien de 78 ans avait déjà abordé le sujet dans un entretien accordé à nos confrères de Gala. Il avait notamment révélé avoir eu beaucoup de chances lors de ses premières parties, ce qui l'a notamment incité à continuer, et par conséquent à commencer à perdre de l'argent. "J'ai commencé à inventer des excuses bidon pour ne plus aller travailler et retourner jouer en espérant me refaire. J'inventais des trucs pour emprunter, j'imitais des signatures", avait-il expliqué.
J'ai une dernière fois menti
Mais un jour, il a fini par décevoir sa famille. "Un soir, j'ai perdu l'argent des vacances. Mon épouse (Evelyne Bouix) et mon fils (Frédéric, né de sa précédente relation avec la défunte actrice Florence Giorgetti, ndlr) m'attendaient pour partir le matin même. En quittant le cercle, il me restait cinquante balles [...] Entre 5 heures et 7 heures du matin, j'ai passé des coups de fil pour récupérer cet argent. J'ai une dernière fois menti", avait-il également confié à Gala.
Un épisode qui l'a finalement conduit à s'assagir. "Défiguré, défait, croulant. Je me suis dit mon pote, il y a deux écoles : 'tu te tires une balle, ou tu arrêtes tout et tu rembourses', avait aussi expliqué Pierre Arditi à Gala, précisant qu'à ce moment-là, il s'était regardé dans un miroir. "Je n'avais pas aimé ma gueule dans ce reflet", avait-il ajouté durant cette interview. Une addiction qui n'est donc désormais qu'un lointain souvenir pour l'acteur.