Rien ne va plus pour Pierre-Jean Chalençon. Après les accusations concernant les diners clandestins, l'ancien acheteur d'Affaire conclue (France 2) a vu son Palais Vivienne perquisitionné. Et ce vendredi 9 avril, BFMTV a révélé que le chef Christophe Leroy (impliqué dans l'affaire) et lui ont été "entendus sous le régime de la garde à vue". Dans la soirée, Cyril Hanouna a reçu Bruno Pomart, ancien patron du RAID, dans Touche pas à mon poste. Ce dernier a fait de nouvelles révélations.
Selon Bruno Pomart, "il y a un député" qui aurait pris part à à un dîner. "Il a été entendu par la police judiciaire sur toutes les déclarations qu'il a faites à l'endroit et à l'envers puisqu'il a dit tout et n'importe quoi. Ca intéresse les enquêteurs de savoir ce qu'il s'est réellement passé. Sur l'éventuelle présence d'un ministre, ce qui n'est pas le cas finalement, de la présence de personnalités politiques. Les enquêteurs de la PJ l'ont convoqué ce matin. Il est venu avec son avocat. (...) Il est en garde à vue, le parquet a sûrement ordonné la convocation. Il aura vingt-quatre heures de garde à vue, mais le parquet peut la prolonger de vingt-quatre heures de plus", a-t-il précisé.
Il a ensuite une fois de plus affirmé que ce n'est pas un membre du gouvernement qui était présent. Mais Pierre-Jean Chalençon aurait donné des noms aux enquêteurs. "Il a dit toute la vérité. C'est quand même une infraction grave. Ca va enclencher par mal de choses derrière. Je pense notamment à la fermeture administrative de son établissement. Il le mériterait largement", a poursuivi Bruno Pomart. Le fan de Napoléon aurait été entendu par deux ou trois enquêteurs pour que la vérité éclate.
Ce qu'il risque aujourd'hui s'il y avait vraiment une quarantaine de personnes et pas de gestes barrières ? "Une lourde amende, possiblement de la prison et une fermeture administrative", a précisé l'invité de Cyril Hanouna. Mais selon lui, Pierre-Jean Chalençon n'ira pas derrière les barreaux.
L'affaire a débuté après que M6 a diffusé dans le 19:45, le 2 avril, un reportage concernant des dîners clandestins organisés sans le respect des gestes barrières. Interrogé de façon anonyme, Pierre-Jean Chalençon a vite été reconnu par les téléspectateurs. Après avoir nié les faits, il a été obligé de se rendre à l'évidence et s'est maladroitement défendu. Une enquête a été ouverte mercredi 7 avril pour "mise en danger de la vie d'autrui".