Supporter de la France lors d'un match de rugby au mois de novembre, les ministres Pierre Moscovici et Manuel Valls, accompagnés de leurs bien-aimées, sont cette fois remarqués dans un cadre bien différent : le dîner du sommet de l'Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique le 6 décembre. Le ministre de l'Economie est arrivé lors de la soirée dans le cadre de ce sommet avec sa jeune compagne, Marie-Charline Pacquot - qui a 30 ans d'écart avec lui -, tandis que le "premier flic de France" a posé avec son épouse, la violoniste Anne Gravoin. Des visages souriants et sereins, mais également sérieux, car les questions du sommet le sont terriblement.
Nombreuses étaient les personnalités politiques à venir en couple : Elisabeth Guigou, députée socialiste de Seine-Saint-Denis, et présidente de la commission des Affaires étrangères, avec son mari Jean-Louis, Jack Lang, député et président de l'Institut du monde arabe, accompagné de sa douce Monique, le sénateur Jean-Pierre Chevènement et sa femme Nisa, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian et son épouse, Herman van Rompuy, président du Conseil européen, venu avec sa femme ou encore Jose Manual Barroso, président de la commission européenne et sa femme Maria.
Se rendant dans le palais présidentiel en solo, la ministre de la Justice Christiane Taubira, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, le secrétaire d'Etat des Anciens combattants Kader Arif, Marie-Christine Saragosse (présidente de France Médias Monde) et le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, sont rapidement entrés à l'Elysée.
Ce sommet a bien évidemment été marquée par la mort de l'ancien président sud-africain Nelson Mandela, décédé le 5 décembre. Unis dans un hommage poignant à Madiba, le président de la République française François Hollande et ses pairs africains ont promis vendredi à Paris de s'inspirer de l'héritage du premier président noir sud-africain pour faire progresser la défense commune du continent où Paris vient d'engager sa deuxième action militaire en moins d'un an.
"L'Afrique doit maîtriser pleinement son destin et, pour y parvenir, assurer pleinement par elle-même sa sécurité", a insisté le chef de l'Etat français, quelques heures après le déclenchement d'une opération militaire française en Centrafrique, où seront déployés 1 200 soldats dans les tout prochains jours, moins d'un an après l'engagement de plus de 4 000 militaires au Mali en janvier.