Ce mercredi 20 novembre à Melun, Pierre Palmade a été jugé "pour blessures involontaires" près de deux ans après le terrible accident de la route qu'il a causé sous l'emprise de stupéfiants en Seine-et-Marne en février 2023. A rappeler que l'humoriste avait percuté de plein fouet la voiture arrivant sur la voie d'en face, faisant ainsi trois blessés graves. Le choc avait eu lieu sur la route départementale 372, non loin de la demeure de l'artiste qui relie Dammarie-lès-Lys à Villiers-en-Bière. La femme enceinte qui était présente dans le véhicule, a malheureusement perdu le bébé qu'elle attendait. Au procès, Mila a fait part des répercussions de ce drame sur sa vie et sur la grossesse miracle qu'elle a vécue quelque temps après.
A l'issue de cette journée, le verdict est tombé : Pierre Palmade a été condamné par le tribunal correctionnel de Melun à 5 ans de prison, dont deux ferme avec mandat de dépôt différé. D'après le président du tribunal correctionnel de Melun, Pierre Palmade sera prochainement convoqué par le procureur de Bordeaux qui déterminera la date et l'établissement pénitentiaire dans lequel il exécutera ses 2 ans de détention.
Comme l'a rapporté Le Figaro, des témoins disent avoir aperçu la Peugeot 3008 de Pierre Palmade se "déporter à la façon d'une personne qui s'endort au volant" avant le terrible choc avec la Renault Mégane qui arrivait face à lui. Dans la foulée, une Twingo conduite par Michel G., un octogénaire, a également percuté l'une des deux voitures déjà accidentées. Après avoir effectué des courses dans un Carrefour du coin, ce retraité avait alors pris le chemin du retour en toute quiétude. Mais son destin, comme celui des autres, va être bouleversé à tout jamais...
Michel G. s'en est heureusement sorti presque indemne. Malgré le choc et les terribles plaintes des passagers, ce dernier a trouvé la force de les aider en leur prodiguant les premiers soins. "Allez aider les autres", aurait-il lâché aux secours avant de rentrer chez lui. Cependant, les gendarmes retrouveront rapidement sa trace pour le conduire à l'hôpital. D'après les équipes de Libération, lui non plus n'a pas été épargné par les répercussions de l'accident. Plus d'un an après le crash, Michel G. a révélé aux enquêteurs qu'il ressentait une certaine appréhension et une vive anxiété à chaque fois qu'il prenait le volant.
Dès que l'affaire a été rendue publique, certaines personnes n'ont pas hésité à franchir la ligne rouge. Un journaliste se serait d'ailleurs fait passer pour un voisin pour pénétrer chez lui de force. "Il y a eu l'accident, mais il y a aussi eu la folie médiatique, qui est une part importante de son préjudice", s'est agacé son avocat, Me François-Xavier Emmanuelli, auprès du Figaro.