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Dès les premières minutes du film Polisse, la réalisatrice Maïwenn déclare que son oeuvre est inspirée de faits réels de la Brigade de protection des mineurs de Paris. Ce long métrage sans concession qui déborde d'énergie livre donc des moments aussi difficiles que vrais. Le Parisien met d'ailleurs en lumière l'une des scènes : celle de la traque d'une femme alcoolique et toxicomane qui a récupéré de force son bébé, placé chez les services sociaux, pour finir par le faire tomber sur le trottoir.
Le quotidien Le Parisien rapporte que, selon Europe 1, cette séquence du film fait écho à l'existence d'une "jeune maman SDF qui a donné naissance à une petite fille, décédée sur un trottoir de la rue de l'Observatoire (XIVe), où ses parents avaient trouvé refuge". L'affaire est particulièrement grave : en couple avec un homme appelé Miloud et vivant sous une tente, cette femme était déjà mère d'un garçon de 4 ans qui lui a été retiré par les services sociaux, comme c'était le cas du personnage de Polisse. Le plus dur reste à venir : on a appris qu'elle avait accouché de la petite Dolores-Christiana, mort-née, mardi 1er novembre, dans la rue, uniquement avec l'aide de son compagnon. La femme est actuellement hospitalisée.
Un fait divers qui résonne tragiquement avec le film de Maïwenn, prix du jury au dernier festival de Cannes et qui a attiré déjà 1,3 millions de spectateurs. Elus de gauche et associations se sont insurgés contre ce "drame de la pauvreté et de l'indifférence", montrant du doigt la responsabilité collective de l'Etat qui "ne donne pas suffisamment de moyens pour l'hébergement d'urgence".
Le quotidien Le Parisien rapporte que, selon Europe 1, cette séquence du film fait écho à l'existence d'une "jeune maman SDF qui a donné naissance à une petite fille, décédée sur un trottoir de la rue de l'Observatoire (XIVe), où ses parents avaient trouvé refuge". L'affaire est particulièrement grave : en couple avec un homme appelé Miloud et vivant sous une tente, cette femme était déjà mère d'un garçon de 4 ans qui lui a été retiré par les services sociaux, comme c'était le cas du personnage de Polisse. Le plus dur reste à venir : on a appris qu'elle avait accouché de la petite Dolores-Christiana, mort-née, mardi 1er novembre, dans la rue, uniquement avec l'aide de son compagnon. La femme est actuellement hospitalisée.
Un fait divers qui résonne tragiquement avec le film de Maïwenn, prix du jury au dernier festival de Cannes et qui a attiré déjà 1,3 millions de spectateurs. Elus de gauche et associations se sont insurgés contre ce "drame de la pauvreté et de l'indifférence", montrant du doigt la responsabilité collective de l'Etat qui "ne donne pas suffisamment de moyens pour l'hébergement d'urgence".