Absolument somptueuse en vert émeraude lors de la soirée de gala en l'honneur des prix Nobel lundi soir, et en rouge cardinal le lendemain pour un dîner au palais toujours en hommage aux neuf éminences couronnées à Stockholm, la princesse Victoria de Suède était beaucoup moins à cheval sur l'apanage royal et les bijoux d'un luxe incroyable en début de mois, lors d'une petite escapade à la neige.
Avec son mari le prince Daniel, la future reine de Suède s'est offert en début de mois un petit week-end de ski en compagnie d'amis plutôt chevronnés puisqu'il s'agissait de Mats Arjes et son épouse Kerstin - Mats Arjes n'étant autre que... le président de la Fédération suédoise de ski depuis 2008, après en avoir été précédemment le secrétaire général tout en présidant la société SkiStar AB, qui possède et exploite divers domaines skiables. Le 2 décembre dernier, la princesse Victoria, lunettes violettes, et le prince Daniel, lunettes orange, se sont éclatés sur les pistes de Lindvallen, station de la commune de Sälen. Sans leur petite princesse Estelle, évidemment.
Mais le bébé du couple princier aura tout de même pu découvrir les joies de la neige en 2012... sans quitter la maison, toutefois : le palais royal publiait ce jeudi 13 décembre un nouveau portrait de la princesse Estelle, née le 23 février dernier, en pleine sortie en luge dans le parc de leur résidence du palais Haga. Toujours signé de la photographe royale, Kate Gabor), le cliché s'accompagne de la légende : "Salutations hivernales du parc du palais Haga."
Bien emmitouflée, la jeune demoiselle affiche une adorable moue stoïque au coeur de cette plaine blanche. A chaque saison son portrait : en été, on la voyait tout éveillée à Solliden, et à l'automne on la découvrait follement amusée au milieu des feuilles mortes dorées. Le public peut s'ébahir en regardant Estelle grandir, grâce à cette louable initiative de la Maison royale, qui publie régulièrement de nouvelles images de la relève. Un jour, elle aussi portera des robes de bal mirifiques, comme maman... Mais pour l'heure, place à l'enfance, plus précieuse que tous les destins royaux.