Les images d'Epinal de l'été pleuvent en provenance de Saint-Tropez : comme chaque année, tout le monde passe chez Jean-Roch, soit sur scène, soit sur le dancefloor.
Performeurs transpirant d'explosivité et chanteuses au sommet de la sexy attitude, le VIP Room de la cité varoise ne désemplit pas : et tandis que les divas, à l'image de Missy Elliott, Nicole Scherzinger ou encore Cassie, mettent les vacanciers dans tous leurs états, les jet-setteurs profitent de l'ambiance. A chacun sa façon : mégalo et arrosée pour Paris Hilton, débauchée et arrosée pour Tara Reid, ou détendue et arrosée pour Christophe Dugarry.
Et rien ne saurait entraver le programme festif de Jean-Roch, pas même la sombre histoire à laquelle il a été mêlé en venant à la rescousse de son frère lors d'une altercation avec un ancien footballeur un peu éméché. Vendredi soir, c'était ainsi au tour de Busta Rhymes, un vieux de la vieille du rap hardcore (20 ans dans le circuit), de venir surchauffer le VIP Room.
A 38 ans, le New-Yorkais tient encore une forme du tonnerre, et devrait bientôt dévoiler son nouvel album, après Back on my B.S. paru en 2009. Initialement intitulé Chemo, il portera finalement le nom de E.L.E. 2 (soit Extinction.Level.Event.2), qu'il faut envisager comme une suite au fameux E.L.E. : The Final World Front de 1998, inspiré d'Armageddon et Deep Impact (et le What's It Gonna Be en duo avec Janet Jackson, à revoir ci-dessus). Comme lui, cet opus, produit par Boi-1da (à l'oeuvre dernièrement sur le Recovery d'Eminem), s'inspire du cinéma catastrophe et des films annonçant ou matérialisant la destruction du monde. "Dès l'Intro du nouvel album, avance le manager de Busta Rhymes, vous saurez que vous êtes dans de sales draps, comme si vous veniez de mettre le film 2012 en mode warp-speed". Warp, pour les non-initiés, n'est autre que la vitesse, supérieure à la vitesse-lumière, à laquelle se déplace l'USS Enterprise de Star Trek...
G.J.