Cécile de France en couverture du magazine Femmes© Tiziano Magni/H&K pour Femmes
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Fausse ingénue, mais véritablement charmante, Cécile de France assure avec plaisir la promotion de son dernier film, Les Gardiens de l'ordre (en salles le 7 avril). Dans ce long métrage, elle donne la réplique à Fred Testot, l'acolyte d'Omar, et plonge dans les abîmes de la drogue et de la violence. La multiplicité et la diversité des rôles qu'elle incarne forcent l'admiration. Cette comédienne native de Belgique revient donc sur son parcours pour le magazine Femmes. Extraits.
Les comédiens aiment les déguisements, explique-t-elle. Cela tombe bien puisqu'après avoir été religieuse dans Soeur Sourire, elle endosse le costume de policier, une façon également de rendre hommage à son arrière-grand-père qui était gendarme.
Touefois, cette profusion de personnages qu'elle a incarnés ne l'empêche pas désormais d'être sélective : "J'ai le luxe de pouvoir choisir. Je refuse beaucoup de projets. Surtout quand je sens que les scénarios épousent des modes. Je deviens de plus en plus difficile. Je cherche des expériences nouvelles. Les filles fraîches et naïves, le côté yoghourt nature, ça va bien ! J'ai envie de jouer des rôles de femme, de mère. Je ne suis pas sectaire mais exigeante." Etre cataloguée est la hantise de cette comédienne : "On aime certains acteurs pour les retrouver tels qu'ils sont. C'est l'école Gabin, disons. Ce n'est pas mon truc."
Lorsque Cécile a tourné ce polar, elle a beaucoup compté sur sa résistance physique : "Karaté, musculation, techniques d'immobilisation, tir à balles réelles. Très important, les balles réelles ! J'adore ces périodes de préparation. [...] Une fois le film fini, en revanche, c'est terminé. Je n'ai jamais retouché une guitare depuis Soeur Sourire."
Hors des caméras, Cécile a ses priorités : "Je ne veux pas être une maman absente. Il m'arrive de refuser des films pour rester disponible pour mon fils. C'est un choix naturel, instinctif, pas subi. En plus, il me sert parfois de bonnes excuses pour dire non." Quant à l'exercice de la promotion, elle n'en est pas friande : "La promo, ça me fait c... [...] La télé par exemple, peut me rendre véritablement malade, provoquer des crises de tachycardie."
Maman de Lino, 2 ans et demi, qu'elle a eu avec le musicien Guillaume Siron, Cécile ne s'est jamais sentie persécutée par les médias : "On me fout une paix royale, sans que j'aie besoin de recourir à une stratégie. [...] Je ne suis pas du tout star-system et cela doit se ressentir."
Son expérience avec Clint Eastwood pour le tournage de Hereafter avec Matt Damon était, par ailleurs, remplie de grands moments. Tout a commencé par voie traditionnelle, les essais : "Une quinzaine d'actrices françaises les ont passés. Et Clint n'a fait qu'un tour de piste. [...] Quand vous avez la confiance de Clint, croyez-moi, vous n'avez pas besoin de vous pousser pour donner le meilleur de vous-même. [...] J'étais persuadée que ce ne serait pas moi. Mon instinct me trompe rarement, mais cette fois, si. Je m'en souviens très bien. J'étais chez moi, en train de peindre, je me disais combien allait être heureuse la future élue. Et puis mon téléphone a sonné pour m'annoncer que j'avais été choisie. Bonheur."
Cette joie se prolonge sur les plateaux, que les caméras soient éteintes ou pas : "On décompressait, on bavardait, on buvait des bières. Clint et moi, de toute façon, on a la même passion : la bière. On est vraiment faits pour s'entendre." D'une manière générale, il semble difficile de ne pas s'entendre avec la belle Cécile...
Les comédiens aiment les déguisements, explique-t-elle. Cela tombe bien puisqu'après avoir été religieuse dans Soeur Sourire, elle endosse le costume de policier, une façon également de rendre hommage à son arrière-grand-père qui était gendarme.
Touefois, cette profusion de personnages qu'elle a incarnés ne l'empêche pas désormais d'être sélective : "J'ai le luxe de pouvoir choisir. Je refuse beaucoup de projets. Surtout quand je sens que les scénarios épousent des modes. Je deviens de plus en plus difficile. Je cherche des expériences nouvelles. Les filles fraîches et naïves, le côté yoghourt nature, ça va bien ! J'ai envie de jouer des rôles de femme, de mère. Je ne suis pas sectaire mais exigeante." Etre cataloguée est la hantise de cette comédienne : "On aime certains acteurs pour les retrouver tels qu'ils sont. C'est l'école Gabin, disons. Ce n'est pas mon truc."
Lorsque Cécile a tourné ce polar, elle a beaucoup compté sur sa résistance physique : "Karaté, musculation, techniques d'immobilisation, tir à balles réelles. Très important, les balles réelles ! J'adore ces périodes de préparation. [...] Une fois le film fini, en revanche, c'est terminé. Je n'ai jamais retouché une guitare depuis Soeur Sourire."
Hors des caméras, Cécile a ses priorités : "Je ne veux pas être une maman absente. Il m'arrive de refuser des films pour rester disponible pour mon fils. C'est un choix naturel, instinctif, pas subi. En plus, il me sert parfois de bonnes excuses pour dire non." Quant à l'exercice de la promotion, elle n'en est pas friande : "La promo, ça me fait c... [...] La télé par exemple, peut me rendre véritablement malade, provoquer des crises de tachycardie."
Maman de Lino, 2 ans et demi, qu'elle a eu avec le musicien Guillaume Siron, Cécile ne s'est jamais sentie persécutée par les médias : "On me fout une paix royale, sans que j'aie besoin de recourir à une stratégie. [...] Je ne suis pas du tout star-system et cela doit se ressentir."
Son expérience avec Clint Eastwood pour le tournage de Hereafter avec Matt Damon était, par ailleurs, remplie de grands moments. Tout a commencé par voie traditionnelle, les essais : "Une quinzaine d'actrices françaises les ont passés. Et Clint n'a fait qu'un tour de piste. [...] Quand vous avez la confiance de Clint, croyez-moi, vous n'avez pas besoin de vous pousser pour donner le meilleur de vous-même. [...] J'étais persuadée que ce ne serait pas moi. Mon instinct me trompe rarement, mais cette fois, si. Je m'en souviens très bien. J'étais chez moi, en train de peindre, je me disais combien allait être heureuse la future élue. Et puis mon téléphone a sonné pour m'annoncer que j'avais été choisie. Bonheur."
Cette joie se prolonge sur les plateaux, que les caméras soient éteintes ou pas : "On décompressait, on bavardait, on buvait des bières. Clint et moi, de toute façon, on a la même passion : la bière. On est vraiment faits pour s'entendre." D'une manière générale, il semble difficile de ne pas s'entendre avec la belle Cécile...