D'un côté, il y a un frère, qui s'est érigé en dépositaire de la mémoire d'une légende fondatrice de la pop, en garant de son héritage, au risque d'interloquer le public quant à la sincérité désintéressée de sa réémergence ; de l'autre, un Frenchy qui dévoilait récemment des clichés inédits, absolument époustouflants, qui constitue une autre vision d'un mythe qui marque plusieurs générations. Leur trait d'union : Michael Jackson.
Arno Bani est ce photographe français dont nous vous avons détaillé l'histoire merveilleuse, lui qui a vécu une véritable parenthèse enchantée au plus près du regretté King of Pop et qui a tiré de cette aventure captivante une série de clichés sensationnels, restés au secret ces dix dernières années.
Et Jermaine Jackson est ce frère qui fut prompt à faire redécoller sa carrière en revendiquant le répertoire de son défunt frère : s'auto-proclamant légataire des tubes de Michael Jackson, Jermaine est à nouveau sous les feux de la rampe. Et s'il clame son désir de protéger les productions du défunt, difficile de savoir catégoriquement si l'intérêt personnel n'a rien à y voir. Il a de gros problèmes d'argent Jermaine, puisqu'il vient de se voir retirer son pemis de conduire aux Etats-Unis pour n'avoir pas payé la pension alimentaire de son épouse qui s'élève à 3000 dollars mensuels... une misère !
Ce qui est certain, c'est que Jermaine Jackson perpétue le mythe Michael, dont le premier album posthume d'inédits paraît ce 6 décembre - un album dont un des extraits, Breaking News, a d'ailleurs été vivement décrié par le clan Jackson, Jermaine en premier. Présent pour la finale du télé-crochet de W9 A la recherche du nouveau Michael Jackson, auteur d'un show bouillant au VIP Room de Jean-Roch, Jermaine a profité de son passage par Paris pour rencontrer Arno Bani fin novembre et présenter avec lui le coffret luxe édité par Pierre Bergé & Associés.
Les clichés d'Arno Bani feront l'objet d'une vente aux enchères événement lundi 13 décembre 2010 à 20 heures, à l'hôtel Salomon de Rothschild (Paris VIIIe), après avoir été exposés au public.
G.J.