Charlotte Le bon n'est pas au top. C'est normal, avec cinq passages par semaine, de ne pas toujours remporter l'adhésion du public (comme lorsqu'elle s'est déguisée en Marilyn Monroe) ou même la coopération de l'invité du Grand journal, pas toujours réceptif, comme ne l'avait pas été Jamel Debbouze. Elle fait parfois sourire, franchement rigoler (en Spice Girls face aux Take That ou en guitare face à Matthieu Chedid) et nous a aussi offert quelques moments de bravoure comme ce karaoké humain face à Jamiroquai. Mais depuis quelques semaines, le niveau semble avoir baissé : la vague de Bixente Lizarazu, le "Haricot feeling" face à Will.i.am, ou Mag' l'entraîneuse des handballeurs français hier soir, manquent clairement de saveur et surtout de finesse !
Laurence Boccolini l'a remarqué également et consacre un petit encart à la Québécoise dans sa chronique pour le magazine Télé Cable Sat. Selon l'animatrice c'est le physique de la jeune femme qui l'a sauvé : "Lorsque c'est Charlotte Le Bon qui laisse (très très souvent) le public de Canal+ absolument anéanti par la platitude de ses interventions, alors on peut entendre : 'C'est vraiment un canon cette fille!' Charlotte Le Bon peut donc remercier chaque soir ses parents. Son ADN la sauve quotidiennement du licenciement pour 'escroquerie à l'humour'."
L'ancienne snipeuse du Maillon faible n'a décidément rien perdu de son mordant, mais Charlotte Le Bon semble avoir déjà transformé l'essai puis qu'elle vient de décrocher un rôle dans God Save Britannia, le prochain Astérix. Ne lui reste plus qu'à retrouver l'inspiration pour sa météo.