Les projecteurs sont braqués sur Rachida Brakni non pas parce qu'elle est de retour devant la caméra mais parce qu'elle a choisi de se passer derrière. La comédienne révélée il y a quinze ans au grand public par le film Chaos dévoile son premier long métrage, De sas en sas, avec Zita Hanrot, meilleur espoir des César 2016 dans Fatima. Après ses confidences pour Version Femina et sa vie à Lisbonne avec son mari depuis dix ans Éric Cantona et leurs deux enfants, Emir, 7 ans, et Selma, 3 ans, elle figurait hier sur la quatrième de couverture de Libération. On en apprend plus sur cette artiste aux multiples facettes et notamment sur sa vision du couple.
Que pense Rachida Brakni de l'amour ? "Loin d'aveugler, il rendrait extralucide. Alors Brakni préserve son couple, sans être dans la fusion. Elle ne s'astreint pas davantage aux classiques salamalecs de mère ébahie. Elle se préfère sans doute fille de l'air", lit-on dans le quotidien du 21 février.
De sa jeunesse, on apprendra aussi sa vie au sein d'une fratrie de trois – sa jeune soeur est DJ –, avec des parents Algériens (un père routier puis chauffeur-livreur, une mère femme de ménage), qui n'écrivent et ne lisent pas le français : "Dès 10-11 ans, Brakni revêt l'uniforme de porte-parole administratif de la famille." Rachida Brakni joue la transparence aussi côté finances : "Decrescendo, cela va de 200 000 euros à 'rien', en passant par 20 000 euros pour De sas en sas, qui l'a occupée deux ans. La pub a, elle, craché très correctement. À vanter les mérites bancaires de LCL (...) quand, dans le même temps, son mari démontait les ressorts retors de la finance, elle s'est attiré en 2010 les foudres de Roselyne Bachelot. Dans une tribune dans Libé, elle a riposté indépendance d'opinion et liberté d'action."