Rachida Dati était ce matin, de 8 heures à 9 heures, au micro de Nikos et ses copains Mustapha et Florian, dans le 6/9 d'NRJ. Celle qui est la première invitée politique de cette émission, et que nous avons aperçue la semaine dernière au Festival International de l'Automobile, était de très bonne humeur et s'est exprimée quant à son quotidien de maman.
"Après l'accouchement, ma vie a changé. J'ai du mal à avoir un peu d'autorité sur Zohra. Ce matin, c'est elle qui m'a réveillée à 5h45. (...) Elle n'est pas avec moi à Strasbourg car je n'y vais qu'une semaine par mois et que pour quelques jours," a-t-elle confié, comme vous pouvez l'écouter ci-dessus. Après des vacances familiales à Casablanca cet été, les premières depuis longtemps.
Concernant son statut, elle a expliqué : "En tant que députée européenne, ce n'est pas si contraignant que cela. Je n'y vais que pour les réunions de commissions. Le plus contraignant, ce sont les votes à Strasbourg avec les séances plénières car on doit y être pour des amendements ou des textes qui ne nous concernent pas." Voilà une phrase qui renvoie peut-être à la fameuse polémique stérile déclenchée dans le cadre d'un documentaire tourné pour l'émission 66 minutes. Dans l'hémicycle du Parlement de Strasbourg, Rachida avait oublié qu'elle avait un micro au moment où elle passait un coup de fil à une amie, lui confiant sans retenue : "Je n'en peux plus, je n'en peux plus ! Je pense qu'il va y avoir un drame avant que je finisse mon mandat." Il est vrai que le temps doit être long lorsqu'il s'agit de ne faire qu'acte de présence sans prendre part au débat.
Etre une femme en politique n'est pas de tout repos, elle l'a confirmé, cependant : "Dans la vie politique, plus on monte hiérarchiquement, plus c'est difficile mais ça, c'est quel que soit le milieu. La différence c'est que l'on est exposé publiquement, mais je l'ai bien voulu. Je crois au travail et au mérite. J'ai dit que Cohn-Bendit avait eu un comportement minable car il s'est permis de me juger et il est hypocrite (souvenez-vous)".
A propos de son passé personnel et professionnel, elle a affirmé que les boîtes de nuit n'étaient pas sa passion, puisqu'elle a travaillé dès l'âge de 16 ans. "J'ai été aide-soignante de nuit pendant 4 ans. J'ai bossé au noir dans un Intermarché et je n'ai jamais été payée par le type. J'ai vendu de la charcuterie sans connaître ce que je vendais", a-t-elle dévoilé.
Avant de faire ces déclarations ce matin sur NRJ, Rachida Dati a reçu Europe 1 et Michel Drucker à Strasbourg vendredi, afin de parler de son engagement pour les femmes, le 8 mars prochain (date à laquelle se tiendra la journée de la femme). D'ailleurs, comme elle l'a déclaré ce matin : "Durant la journée de la femme, je n'ai jamais proposé qu'on se prenne en photo avec moi. Je fais une grande manifestation le soir du 8 mars à la mairie du VIIe et j'ai un journal municipal qui sera consacré aux femmes et rédigé par des femmes. (Plus d'informations sur le site de la mairie ici)"
Les femmes, c'est un sujet qui lui tient à coeur, à notre députée européenne. La maire du VIIe, malgré ses nombreuses activités, continue à voyager dans le monde entier et plus particulièrement pour rencontrer des femmes importantes ou les épouses emblématiques de certains dirigeants. Alors qu'elle avait rendu visite à Rania de Jordanie en mai 2009, il y a deux semaines, c'est en Syrie qu'elle s'est déplacée tout un week-end. Elle a participé à un colloque sur le développement, organisé par Asma al-Assad, la ravissante femme du président syrien Bashar al-Assad. Toujours proches de ces femmes qui veulent exister (pas seulement femmes de... ), elle sait parfaitement nouer le contact autour de justes causes et fait bonne impression partout où elle passe.
D'ailleurs, sur Europe 1, celle qui adore la chanson française était très décontractée vendredi, entourée également de la journaliste Wendy Bouchard, de Raphaël Mezrahi, d'Yves Duteil, de l'artiste Cookie Dingler ou encore d'Abd al Malik, invité en duplex. Nous avons appris que la chipie adorait, lorsqu'elle était ministre de la Justice, envoyer des messages du téléphone portable de François Fillon à des gens de son répertoire. Quelle coquine !