Nouveau rebondissement dans l'affaire des onze mails graveleux envoyés à Rachida Dati en 2010 par un Drômois de 40 ans.
Alors que le prévenu, Alexandre A, avait fait appel et risquait trois mois de prison avec sursis, voilà qu'il a été relaxé !
Fin 2010, il avait été condamné à 100 euros d'amende avec sursis.
La Cour d'appel de Grenoble a prononcé sa relaxe ce jeudi 17 novembre et a annulé le procès-verbal de garde à vue ainsi que plusieurs actes de la procédure. "Nous ne regrettons pas d'avoir fait appel", a déclaré Me Ivan Flaud, l'avocat d'Alexandre A.
D'autre part, ses effets personnels confisqués, un ordinateur et deux fusils, lui ont été rendus.
L'accusé avait sollicité l'ancienne Garde des Sceaux pour une "petite inflation" dans un courriel et avait été interpellé le 20 octobre 2010 à son domicile, avant de passer 28 heures en garde à vue. Dans ses nombreux mails, il avait fait allusion au lapsus de Rachida Dati sur un plateau de télévision en septembre 2010, qui avait parlé de "fellation" au lieu d'inflation.
Alexandra A, accusé d'outrage à personne dépositaire de l'autorité publique, avait été libéré sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer la députée européenne, maman d'une petite Zohra qui aura trois ans en janvier prochain.