Après avoir célébré en début d'année les 60 ans de la constitution dont elle s'est dotée en 1952, la Jordanie fêtait vendredi 25 mai, jour de la Fête de son indépendance, le 66e anniversaire de son émancipation du giron britannique.
En ce jour férié dans le royaume hachémite, qui commémore l'expiration du mandat britannique en mai 1946 et la création le 25 mai de la même année du royaume de Jordanie à partir de la Transjordanie, le roi Abdullah II, 50 ans, et son épouse, la reine Rania, 41 ans, ont présidé aux cérémonies officielles, organisées, pour la première fois depuis vingt ans, au palais Raghdan, à Amman.
Le couple royal honorait cette fête nationale jordanienne en compagnie de l'aîné de leurs quatre enfants, le prince héritier Hussein de Jordanie. Le jeune homme, qui aura 18 ans le 28 juin prochain, est de plus en plus associé aux engagements officiels de son père le roi, en exercice depuis treize ans, et l'a vu en l'occurrence remettre un certain nombre de médailles et de titres honorifiques à des personnalités et des institutions méritantes du royaume, en présence également d'un copieux collège politique.
Entre ses deux hommes bien-aimés, sobres en costume, la reine Rania, spectaculaire lors des célébrations du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II et lors de l'inauguration du Sommet de l'OCDE à Paris plus tôt ce mois-ci, a fait sensation dans une robe longue revendiquant, par son col et ses broderies en mosaïque, le style oriental comme un apanage. Une authentique tenue de reine.