L'heure est au règlement de comptes pour Raquel Garrido et Alexis Corbière. Le couple politique est sous le feu des projecteurs depuis ce mercredi 22 juin. En cause ? Non pas l'élection de la députée de La France Insoumise à l'Assemblée nationale mais des affaires plus privées.
Un article du Point, retiré depuis avec des excuses de la rédaction, révélait que Raquel Garrido et Alexis Corbière avaient sous leurs ordres une femme de ménage à qui ils promettaient l'obtention de papiers en échanges de tâches ménagères réalisées à "cadences infernales." La supposée victime aurait confié ces propos aux forces de l'ordre lors d'un contrôle de police réalisé en mai dernier auquel elle n'aurait pas pu soumettre de papiers d'identité.
Face à de telles accusations et au déferlement de haine qui en a découlé, Raquel Garrido et Alexis Corbière ont pris la parole et démenti fermement les faits qui leur sont reprochés : "Tout est faux !" ont-il inscrit en tête d'un communiqué dévoilé sur les réseaux sociaux, confirmant leur intention d'attaquer en justice l'auteur de ces propos diffamatoires. Ce jeudi 23 juin, Raquel Garrido s'est de nouveau exprimée sur le plateau de Touche pas à mon poste. Et elle n'a pas mâché ses mots : "Je suis en état de choc."
La députée de la France Insoumise peine à réaliser ce qu'ils sont en train de traverser : "Je suis dans un état d'épuisement physique, psychologique qui est avancé, a-t-elle confié. Je ne souhaite même pas à mon pire ennemi de vivre ce que l'on a vécu sur 24 heures." Raquel Garrido a fini par dérouler le timing de cette journée de l'enfer dont elle ne s'est toujours pas remise avant d'affirmer qu'elle se battrait jusqu'au bout pour faire éclater la vérité et laver l'honneur de son clan : "Je suis pas du tout passée à autre chose. Le mal est fait. Je vais essayer d'obtenir justice, pas seulement pour moi mais pour mes enfants. C'est la première fois qu'ils sont utilisés dans une machination contre moi et ça je ne le pardonnerai jamais."
Ces révélations ont eu un impact traumatisant sur leurs trois filles : "Ma fille ce matin, en partant à l'école, a dit à Alexis 'Papa, c'est vraiment toi qui vient me chercher à 16h30 ? Je ne veux pas être enlevé par quelqu'un qui va m'emmener à Paris ou par une nounou imaginaire'. Elle est vraiment traumatisée. Je n'accepte pas que ma fille de 19 ans [...] Nos enfants, on essaye de les protéger avec Alexis." Un combat qu'ils sont déterminés à mener jusqu'au bout, coûte que coûte.