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Rémi Gaillard, vivement attaqué par Audrey Pulvar dans Le Grand 8 lundi 31 mars, a choisi Facebook pour répondre à la journaliste et chroniqueuse de D8.
Pour lever le doute sur son intention de salir l'intégrité physique de ses "victimes", Rémi Gaillard, humoriste né sur la Toile au début des années 2000, a rappelé que "100% des femmes présentes dans la vidéo (...) ont accepté sa diffusion". Et d'embrayer : "Merci, donc, de laisser à ces femmes le droit de penser, le droit de disposer de leur image comme elles l'entendent. Merci de respecter leur libre-arbitre, leur liberté, leur humour et... Leur joie de vivre."
Attaquant à son tour Audrey Pulvar, il ajoute : "Les femmes ne sont pas des objets et, pourtant, tous les médias s'emparent de cette vidéo humoristique pour faire leurs choux gras. Si la vidéo ne fait pas rire tout le monde, c'est un autre sujet..."
S'estimant accusé injustement de laisser la porte ouverte aux violences sexuelles faites aux femmes, il recadre le propos, insistant sur le fait que bon nombre de téléspectatrices, ou internautes, ont bien compris le caractère humoristique de la vidéo. "Y a t-il une pensée unique pour la femme ? Est-ce que toutes les femmes sont obligées de s'offusquer ? Est-ce que certaines ont, quand même, le droit de rire ? Pourquoi pour illustrer leurs articles, les médias ne capturent pas l'instant ou je simule un acte sexuel avec le policier : parce que c'est un homme ? Parce que la thèse de 'la violence contre les femmes' ne marcherait plus ?", a-t-il lancé.
Enfin, après avoir fanfaronné sur les audiences réalisées par sa vidéo (près de 4 millions de visionnages en moins de trois jours), il brandit : "Enfin, voici un lien utile que les médias feraient mieux de diffuser : http://stop-violences-femmes.gouv.fr/ Mais ça ferait, sans doute, moins d'audience..."
La vidéo de la discorde
Tout est né d'une vidéo à but humoristique tournée par Rémi Gaillard et postée sur son compte YouTube ce week-end. Dans ce sketch d'un goût douteux, tourné dans la rue et dans des lieux publics, il simule des actes sexuels divers avec des jeunes femmes qui font leurs lacets, lisent un livre, sont assises sur un banc ou font leurs courses. Titre de la vidéo : "Free sex." Pour ce faire, il se joue de la perspective et mime des mouvements de va-et-vient durant quelques secondes avant, la plupart du temps, de se faire démasquer par ses victimes.
Réagissant à ce buzz, Audrey Pulvar n'a pas manqué de faire savoir son indignation face à ce personnage. "J'ai trouvé ça immonde, de très mauvais goût... C'est une agression, c'est ce que subissent des milliers de jeunes filles ou de femmes tous les jours dans les transports en commun, dans l'entreprise, au collège, au lycée...", dénonçait Audrey Pulvar, lundi matin, très remontée contre Rémi Gaillard.
"Ce monsieur est un sombre connard", lance-t-elle, recevant le soutien de Roselyne Bachelot. "Ce qu'il fait là, c'est caractéristique d'une agression sexuelle ! (...) Il impose à des femmes quelque chose qu'elles n'ont pas demandé", poursuit-elle.
Joachim Ohnona
Pour lever le doute sur son intention de salir l'intégrité physique de ses "victimes", Rémi Gaillard, humoriste né sur la Toile au début des années 2000, a rappelé que "100% des femmes présentes dans la vidéo (...) ont accepté sa diffusion". Et d'embrayer : "Merci, donc, de laisser à ces femmes le droit de penser, le droit de disposer de leur image comme elles l'entendent. Merci de respecter leur libre-arbitre, leur liberté, leur humour et... Leur joie de vivre."
Attaquant à son tour Audrey Pulvar, il ajoute : "Les femmes ne sont pas des objets et, pourtant, tous les médias s'emparent de cette vidéo humoristique pour faire leurs choux gras. Si la vidéo ne fait pas rire tout le monde, c'est un autre sujet..."
S'estimant accusé injustement de laisser la porte ouverte aux violences sexuelles faites aux femmes, il recadre le propos, insistant sur le fait que bon nombre de téléspectatrices, ou internautes, ont bien compris le caractère humoristique de la vidéo. "Y a t-il une pensée unique pour la femme ? Est-ce que toutes les femmes sont obligées de s'offusquer ? Est-ce que certaines ont, quand même, le droit de rire ? Pourquoi pour illustrer leurs articles, les médias ne capturent pas l'instant ou je simule un acte sexuel avec le policier : parce que c'est un homme ? Parce que la thèse de 'la violence contre les femmes' ne marcherait plus ?", a-t-il lancé.
Enfin, après avoir fanfaronné sur les audiences réalisées par sa vidéo (près de 4 millions de visionnages en moins de trois jours), il brandit : "Enfin, voici un lien utile que les médias feraient mieux de diffuser : http://stop-violences-femmes.gouv.fr/ Mais ça ferait, sans doute, moins d'audience..."
La vidéo de la discorde
Tout est né d'une vidéo à but humoristique tournée par Rémi Gaillard et postée sur son compte YouTube ce week-end. Dans ce sketch d'un goût douteux, tourné dans la rue et dans des lieux publics, il simule des actes sexuels divers avec des jeunes femmes qui font leurs lacets, lisent un livre, sont assises sur un banc ou font leurs courses. Titre de la vidéo : "Free sex." Pour ce faire, il se joue de la perspective et mime des mouvements de va-et-vient durant quelques secondes avant, la plupart du temps, de se faire démasquer par ses victimes.
Réagissant à ce buzz, Audrey Pulvar n'a pas manqué de faire savoir son indignation face à ce personnage. "J'ai trouvé ça immonde, de très mauvais goût... C'est une agression, c'est ce que subissent des milliers de jeunes filles ou de femmes tous les jours dans les transports en commun, dans l'entreprise, au collège, au lycée...", dénonçait Audrey Pulvar, lundi matin, très remontée contre Rémi Gaillard.
"Ce monsieur est un sombre connard", lance-t-elle, recevant le soutien de Roselyne Bachelot. "Ce qu'il fait là, c'est caractéristique d'une agression sexuelle ! (...) Il impose à des femmes quelque chose qu'elles n'ont pas demandé", poursuit-elle.
Joachim Ohnona