Aujourd'hui comblée avec Doyle Bramhall, Renée Zellweger pourrait songer au mariage. Pourtant, depuis 2005, celle qui a été en couple avec Jim Carrey (son fiancé de 1999 à 2000), Jack White et Bradley Cooper ne s'est jamais remariée. Il faut dire que l'unique expérience de l'interprète de Bridget Jones – qui revient aujourd'hui pour une 3e aventure – fut traumatisante.
En mai 2005, elle se mariait avec la star country Kenny Chesney. Quatre mois plus tard, elle demandait le divorce, citant le terme de "fraud" (escroquerie, fraude en version française). Selon elle, il s'agissait d'un "terme juridique" et non "d'une réflexion sur le type de personne qu'était Kenny". L'affaire avait fait les choux gras de la presse à scandale de l'époque qui avait assuré que Renée Zellweger divorçait parce que son époux était homosexuel.
On apprend aujourd'hui que l'actrice texane en a beaucoup souffert secrètement. "Cela m'a rendue triste, raconte-t-elle à The Advocate. Cela m'a rendue triste que des personnes utilisent ça pour être cruelles et traiter quelqu'un de gay comme si c'était quelque chose de négatif, ce qui a des conséquences désastreuses."
Invitée à s'expliquer sur les raisons de son divorce et à clarifier ce flou, Zellweger répond sans fard : "J'ai dis tout ce que j'avais à dire sur le sujet. Je ne suis un fille de la vieille école qui n'aime pas laver son linge sale en public, affirme-telle. Je pense que vous vous dévalorisez en tant qu'être humain lorsque vous partagez des choses très personnelles avec des tonnes d'étrangers qui se moquent de vous. Je ne vois pas aucune dignité à cela."
Sur la défensive, Renée Zellweger demande au média pourquoi les lecteurs sont aussi attirés par les histoires douloureuses. Un constat qui fait écho à la récente tribune de l'actrice où elle épinglait ses détracteurs – et notamment les journalistes – qui l'avaient critiquée sur son physique et la prétendue chirurgie esthétique dont elle aurait abusé.
Quant à Chesney, deux ans après son divorce avec la comédienne, il s'était lui aussi confié sur ces rumeurs à propos de son homosexualité. "On avait pensé que la cause à invoquer la moins nocive était la 'fraude' parce que c'était large... On a eu tort", avait-il déclaré.