La mission de Roxana Maracineanu au poste de ministre des Sports a pris un tout autre tournant en ce début d'année 2020. Celle qui a succédé à Laura Flessel en septembre 2018 s'est fermement positionnée dans la lutte contre les violences sexuelles dans le sport.
Un combat qui a été, entre autres choses, catalysé par les récentes révélations fracassantes d'un grand nombre de sportives. À l'instar de Sarah Abitbol, Béatrice Dumur, Anne Bruneteaux et Hélène Godard qui font état de viols dans le monde du patinage artistique, et Claudine Emonet et Cathy Gonseth, dans celui du ski. Sans compter "des dizaines et des dizaines de cas", comme le suppose Bruno Solo, ambassadeur de l'association fédérative La Voix de l'enfant.
Lourde tâche, donc, pour l'ex-nageuse olympique, qui a dû réorganiser sa vie de famille depuis sa prise de poste et, surtout celle de son mari ! "Sa vie de journaliste sportif l'amenait à bouger la moitié de l'année alors que je restais avec les enfants, a-t-elle raconté à Closer. Depuis, ça s'est inversé ! Il a dû changer de rubrique pour être plus présent à la maison". Une inversion des rôles qui n'a plus rien de choquant à notre époque où les pères s'impliquent bien plus dans la parentalité. Ce changement n'a en rien été difficile pour le mari de la ministre : "Un an plus tard, il réalise combien c'est chouette d'être plus proche de ses enfants et d'accompagner sa femme dans une aventure exceptionnelle."
Difficile d'être sur tous les fronts quand on a une place clé au gouvernement. Roxana Maracineanu n'a plus le temps de s'entraîner comme lorsqu'elle était championne. "C'est difficile. Je commence la journée à 7h30 et j'arrive chez moi à 22h, sans compter les compétitions à suivre le week-end", a-t-elle expliqué : "Les huit premiers mois de ministre, j'ai pris 8 kilos ! Je ne nageais plus, je ne courais plus."Elle a toutefois confié au magazine avoir réussi à caler un footing par semaine.