On craignait une fin de carrière anticipée, il n'en sera finalement rien. Sébastien Chabal a écopé d'une suspension de trois semaines pour avoir asséner un violent coup de poing à un adversaire en décembre dernier. Une sanction dans la norme...
Lorsqu'il s'est présenté ce vendredi 3 janvier au siège de la Ligue nationale de rugby rue de Villiers dans le 17e arrondissement de Paris, Sébastien Chabal était plutôt décontracté. Pourtant, l'ancien troisième-ligne international de 36 ans risquait gros. De 2 à 52 semaines de suspension, ce qui pouvait mettre un terme à sa carrière, lui qui est en fin de contrat et qui reste évasif quant à la suite de l'histoire. Il était convoqué pour avoir le 14 décembre dernier assené une sublime droite au visage de l'Agenais Marc Giraud lors de la 14e journée de Pro D2 entre Lyon et Agen à la 61e minute alors que ce dernier le retenait par la maillot à la sortie d'un regroupement. Sur le coup, Marc Giraud avait perdu connaissance, était sorti sur civière et avait été victime d'une légère entorse du pied. Malgré la droite parfaite que les amateurs de boxe auront apprécié, un terrain de rugby n'est pas un ring de boxe et Sébastien Chabal avait été logiquement cité devant la commission de discipline de la Ligue.
A la sortie de l'audition, le plus célèbre des barbus semblait serein face aux caméras : "C'est le fait de jeu qui va être jugé, l'action sur le terrain, regrettable et regrettée ! J'ai bon espoir que ce soit jugé avec de la mesure et selon les règles fixées." Mais à une question qui lui demandait s'il réfléchirait à la suite de sa carrière en cas de lourde sanction, la réplique fut cinglante. "Qui est-ce qui vous a dit ça ? C'est tout ce que j'ai à dire. Merci !" Sébastien Chabal n'aura donc pas à réfléchir sur la suite de sa carrière, puisque la commission lui a infligé trois semaines de suspension, soit peu ou prou la même chose que les précédentes sanctions infligées pour les mêmes gestes.
Sur son compte Twitter, Caveman pouvait donc se concentrer sur la suite de la saison avec Lyon, leader de la Pro D2 : "Trois semaines de suspension. Je crois que le bon tarif a été appliqué. Maintenant, reste qu'à s'entraîner plus fort pour finir la saison à fond."