Nous l'avons connu en tant que petit copain beau gosse de la pétillante Laly dans Hélène et les garçons -, Sébastien Courivaud a marqué des millions de jeunes filles dans les années 90 grâce à sa participation à la sitcom d'AB Productions. Alors que les derniers rebondissements dans Les Mystères de l'amour font couler beaucoup d'encre, le comédien a accepté de se confier à nos confrères du magazine Oops! dans son édition du 15 novembre.
Concernant l'histoire d'amour improbable entre Nicolas (Patrick Puydebat) et José (Philippe Vasseur), l'ancien camarade de jeu du duo confie : "Au départ, je pensais que c'était une blague pour créer le buzz. Puis je me suis dit que Jean-Luc Azoulay avait envie de s'amuser avec sa série. Le thème de l'homosexualité a déjà été abordé plusieurs fois dans Plus belle la vie, c'est devenu un sujet d'actualité."
Si Sébastien a décidé de quitter l'aventure Hélène et les garçons en 1995 et n'a pas souhaité ensuite intégrer le casting de ses séries dérivées - on l'a tout de même vu faire une apparition en février dernier -, c'était pour ne pas devenir le prisonnier d'un rôle. Il s'en explique : "Je voulais jouer des rôles différents. Je savais que le seul moyen était de me faire oublier quelque temps. (...) J'ai gagné ma vie en prêtant ma voix à des documentaires sur l'histoire ou les voyages pour des chaînes comme Discovery Channel. Ensuite, j'ai eu ma fille Louna, du coup je me suis concentré sur ma vie familiale." Et d'ajouter quant à son retour devant la caméra : "Quand j'en ai ressenti le besoin, j'ai repris contact avec un agent et j'ai pu décrocher des petits rôles. Mais tout s'est accéléré en 2008 avec Seconde Chance. J'ai eu le rôle principal et c'était parti pour 180 épisodes."
Aujourd'hui, à la tête d'une famille recomposée avec trois petites filles de 5 à 12 ans - Sébastien est divorcé depuis six ans -, le comédien s'est reconverti avec succès dans la photographie. "C'est devenu ma profession. Je jongle entre des commandes pour des entreprises et des photos artistiques. J'ai exposé deux fois l'an dernier", confie-t-il.