Réactualisation : Ségolène Royal ne pourra finalement pas faire partie du jury du Prix de la Closerie des Lilas, aux côtés d'Arielle Dombasle, comme elle l'a annoncé mercredi 30 janvier. Selon son entourage, la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes "a décliné l'aimable proposition pour des raisons d'agenda".
Hier, mercredi 30 janvier, nous écrivions : Habituée à être le sujet de nombreux ouvrages, Ségolène Royal va cette fois devoir en juger certains. La présidente du conseil régional de Poitou-Charentes fait partie du jury du Prix de La Closerie des Lilas, récompensant chaque année depuis 2007 des romans de femmes. L'ex-compagne de François Hollande côtoiera ainsi les autres jurées invitées parmi lesquelles figurent Françoise Héritier, Arielle Dombasle, Delphine de Vigan, Sophie Davant, Nathalie Rykiel, Lydia Bacrie, France Cavalié et Anne-Claire Coudray, comme l'ont annoncé aujourd'hui, mercredi 30 janvier, les organisateurs.
Le Prix sera décerné le 9 avril prochain et la lauréate aura le privilège d'être l'invitée de la légendaire Closerie des Lilas durant un an, pour un montant de 3000 euros, comme le précise l'AFP. Les jurées ont d'abord sélectionné une première liste de 12 ouvrages avant d'en effectuer une seconde le 26 février prochain. Aux côtés du jury invité dans lequel figure Ségolène Royal, on retrouve par ailleurs le jury permanent composé d'Emmanuelle de Boysson, Adélaïde de Clermont-Tonnerre, Carole Chrétiennot, Stéphanie Janicot, Jessica Nelson et Tatiana de Rosnay. En 2012, c'est Nathalie Kuperman pour Les Raisons de mon crime (éd. Gallimard), qui a remporté le prestigieux prix.
En octobre dernier, Ségolène Royal avait poussé un coup de gueule contre le livre de Michèle Cotta, Le Rose et le gris qui évoquait sa relation passée avec François Hollande. "Comment Michèle Cotta peut s'autoriser 'des confidences' de ma part, contre notre accord. Je le lui ai dit au téléphone. Elle s'est excusée", avait-t-elle posté sur Twitter. Ces derniers mois, elle s'était également retrouvée contre sa volonté au coeur de l'ouvrage polémique La Frondeuse, une biographie non autorisée de Valérie Trierweiler qui avait fait couler beaucoup d'encre, ou encore dans L'Ex. En 2011, Ségolène Royal avait également écrit un livre, Lettre à tous les résignés et aux indignés qui veulent des solutions (Ed. Plon).