Serena Williams va bien, merci pour elle. L'Américaine de 31 ans, qui a réalisée une année 2012 exceptionnelle, a entamé l'Open d'Australie en réalisant un clean sheet (6-0, 6-0) expéditif contre la pauvre Roumaine Edina Gallovits-Hall en 54 minutes à peine ce mardi 15 janvier.
Si Serena Williams joue aussi bien depuis quelques mois, elle le doit à un homme : le Français Patrick Mouratoglou, patron de l'académie du même nom. La veille, le duo était surpris dans les tribunes de Melbourne pour encourager Venus Williams pour son entrée dans le tournoi. Une photo qui alimente un peu plus la rumeur qui prête une relation au duo, depuis l'été dernier et l'apparition de photos où l'on voyait Serena Williams et Patrick Mouratoglou main dans la main et un peu plus.
"Je n'ai jamais tenu compte de ce que les gens disent de moi et je n'ai aucune raison de commenter cette photo, déclarait le principal intéressé dans les colonnes de L'Équipe Mag de ce week-end. Est-ce que c'était elle ? Est-ce que c'était moi ? Je ne veux pas entrer dans le détail de sa vie privée, mais c'est intéressant de faire le parallèle avec la vie professionnelle. A Roland-Garros [où elle avait été éliminée au premier tour, NDLR] et dans les jours qui ont suivi, ce qu'elle faisait était désordonné, très instable. Mon rôle a été de l'aider à remettre un peu d'ordre dans son tennis et d'équilibre autour d'elle." Mission accomplie, et pas seulement grâce au court... Patrick Mouratoglou n'a pas pourtant ni démenti ni confirmé les rumeurs dans une récente interview.
Depuis l'île Maurice, où elle préparait son premier Grand Chelem de l'année, Serena Williams est revenue sur le lien qui l'unit à son coach. L'Équipe Mag, qui est allé à leur rencontre, évoque ainsi "l'attraction qui les unit". "On voit à leur façon de se comporter qu'ils sont complices et joyeux, encore plus quand Serena fait l'effort de parler français", ajoute l'hebdomadaire. Encore une fois, Serena Williams ne dit mot sur leur relation, mais lâche quelques confidences sujettes à l'interprétation : "Ça a marché avec Patrick, parce que c'était imprévu, pas planifié. Je ne m'attendais pas du tout à ce qui est arrivé." L'actuelle troisième mondiale explique également comment Patrick Mouratoglou l'a rendue plus sereine. "Petit à petit, Patrick m'a apporté la sérénité, confie la jeune femme aux formes retrouvées. Quand je le regardais, il avait le visage calme et confiant. Il n'a jamais cessé de croire que j'allais gagner. C'est super quand ce sont vos parents qui ressentent ça, mais c'est encore meilleur quand c'est quelqu'un d'autre !" Elle évoque également "son regard posé sur [elle] avec une confiance indéfectible".
Une confiance indéfectible, qui malgré une grosse frayeur lors du premier set de son premier match ne devrait pas l'empêcher d'aller loin dans cette première levée 2013 d'un Grand Chelem. Au cinquième jeu, Serena Williams a vu sa cheville se tordre violemment. "Il faut voir comment ça évolue dans les heures qui viennent. Mais je serais là jeudi [pour le second tour, NDLR]. Sauf si quelque chose de fatal m'arrive, il n'y a pas moyen de m'empêcher de jouer. Je suis vivante, mon coeur bat, ça va aller", déclarait-elle en conférence de presse. Avant d'ajouter : "J'ai joué ce tournoi avec déjà tellement de blessures que ce n'est qu'un épisode de plus et une belle histoire à raconter plus tard à mes petits-enfants."
Reste plus qu'à trouver le grand-père, si ce n'est déjà fait...