Après une année difficile marquée par la mort de son fils Ludovic Chancel (l'homme de 42 ans est décédé le 7 juillet dernier d'une overdose de cocaïne), Sheila trouve le réconfort dans son travail. En concert les 8 et 9 décembre 2017 au Casino de Paris, la chanteuse de 72 ans prépare en parallèle un nouvel album, devrait repartir début 2018 sur les routes avec la tournée Âge tendre et rêve de jouer quelques concerts à la manière des Vieilles Canailles avec Véronique Sanson, Chicago et Santana.
C'est ce qu'elle vient de révéler ce vendredi dans les colonnes du journal Le Figaro. Interviewée pour évoquer ses nombreux projets, Sheila a concédé qu'elle se consacrait plus que jamais à sa carrière, sa façon à elle de surmonter le deuil après la mort de Ludovic. "Je cours par peur du vide", a-t-elle confié. Depuis ce bouleversement, l'icône populaire et branchée porte un regard différent sur la vie. Elle ose s'amuser, faire ce qui lui plaît. "Je suis restée trop longtemps chez moi dans ma propriété des Yvelines. Je n'avais aucune idée du monde du théâtre, par exemple. Maintenant, j'ai changé de vie. Je sors le soir. On découvre que je suis rigolote, même si évidemment je le suis moins avec la mort de Ludo", a-t-elle ajouté.
Je ne crois pas aux hasards de la vie
Être entourée de ses collaborateurs et de ses amis de longue date la "rassure". Trois décennies après le succès du tube Spacer, Nile Rodgers lui a écrit un nouveau titre qui devrait être bientôt révélé. Ces derniers mois, le pape de la musique américaine a été d'un grand soutien. Sheila le rejoindra dans les prochaines semaines pour enregistrer le morceau. "Il m'attend pour quatre jours", a-t-elle glissé. Ces retrouvailles sont dans la continuité de son projet, celui de se donner à fond jusqu'au bout. "Il me reste dix ans de travail. En priant pour que je reste en bonne santé, ce qui est le cas aujourd'hui, je n'aurai pas le temps de tout faire", explique-t-elle. Enfin, elle travaille également sur la préparation d'un nouveau spectacle, dont elle avait démarré l'écriture au cours de l'été, avant la mort de son fils. Depuis le drame, elle a décidé que celui-ci serait dédié à Ludovic. "En 2002, c'était pareil. (...) Un mois et demi avant l'Olympia, mes parents sont partis à seize jours d'intervalle. Je ne crois pas aux hasards de la vie", a-t-elle conclu.