Après ses deux concerts à l'Alhambra en août, Sheila chantera les 8 et 9 décembre au Casino de Paris accompagnée de H-Taag, un groupe qui a redonné un coup de jeunes à ses tubes avec des guitares. La seconde prestation de l'artiste sera diffusée en direct sur Paris Première, l'occasion pour la chanteuse de 72 ans de se confier sur RTL, dans On refait la télé, émission présentée par Jade et Éric Dussart chaque samedi, et dans les pages de Télé Cable Sat Hebdo, en kiosques ce 4 décembre 2017. Sheila y parle notamment de la mort de son fils Ludovic Chancel et du soutien du génial Nile Rodgers.
Dans un reportage qui lui était consacré, le mythique guitariste et producteur de Chic, Nile Rodgers, révélait que l'un de ses meilleurs souvenirs restait sa collaboration avec Sheila sur Spacer, un tube mondial en 1979. Rodgers, que les plus jeunes connaissent pour avoir joué de la guitare sur le dernier album de Daft Punk, doit retravailler très bientôt avec la Française. Ce dont elle se félicite dans Télé Cable Sat Hebdo : "J'ai peu d'amis en France, mais j'en ai aux États-Unis, commence Sheila. Nile et Keith [Olsen, qui a composé pour elle Little Darlin', ndlr] ont travaillé avec les plus grands mais ils ne m'ont pas oubliée. Ils sont restés humbles et gentils. Moi, je suis un petit caillou mais j'ai porté bonheur à Nile. J'ai été sa première production. Ensuite, il a eu David Bowie [Let's Dance], Madonna [Like a Virgin], Daft Punk... Depuis Spacer, on ne s'est jamais quittés. Il m'a composé un truc de fou."
C'est avec pudeur que Sheila évoque la mort de Ludovic Chancel, son fils, et le soutien de Nile Rodgers : "J'ai récemment vécu des moments difficiles et il a été très présent." Elle ajoute ne pas avoir d'autre choix que d'aller de l'avant : "Je vais bien. De toute façon, je n'ai pas le choix. Donc, je marche."
Elle remonte donc sur scène avec plaisir, retrouve son public fidèle qui ne l'a jamais lâchée et surtout conserve son franc-parler. Invitée samedi 2 décembre sur RTL, Sheila a commenté le récent coup de gueule de Florent Pagny dans C à vous sur France 5. Le chanteur regrettait qu'on ne lui parle plus que de son installation au Portugal où l'on ne paye pas d'impôts sur les droits d'auteurs. "Je trouve insensé que tout le monde juge ce que fait quelqu'un, sous prétexte qu'on est des artistes et qu'on vit dans la lumière. Ce serait n'importe qui, on n'en parlerait pas. Parce que c'est lui, on en parle. Après tout, il gagne beaucoup d'argent, moi je considère qu'il a le droit d'en mettre un peu de côté, juge Sheila qui semble confondre mettre de l'argent de côté et exil fiscal. Il s'est déjà tapé un contrôle fiscal, ils lui ont tout pris, ils ont vidé sa baraque Maintenant, ils viennent l'enquiquiner parce qu'après avoir vécu en Patagonie, maintenant il va... [au Portugal, ndlr]. Attendez, il vit sa vie, il a le droit de faire ce qu'il veut. (...) Ce n'est pas moi qui vais lui jeter la pierre." C'est dit !