Chanteuse et désormais réalisatrice, Sia a imaginé son tout premier film baptisé Music. Pour ce long-métrage, la chanteuse australienne de 45 ans a choisi Kate Hudson pour incarner le personnage principal Zu, une dealeuse de drogue à la personnalité instable.
Dans une interview pour Le Journal du dimanche publiée ce 21 mars 2021, Sia a livré quelques confidences sur sa santé mentale et a à nouveau avoué avoir longtemps été victime d'addictions. Zu serait-il alors directement lié au passé et à la vie de Sia ? Franche, elle admet : "On met forcément de soi dans chacun des personnages puisqu'ils sortent de notre imagination. (...) Ce n'est pas un secret, je suis une alcoolique et une droguée en rémission. Mais dealeuse, jamais !"
Un psychiatre a décrété que j'étais bipolaire
Pour combattre ses démons, l'interprète des titres Chandelier et Unstoppable confie avoir vu plusieurs psychiatres tout au long de sa vie. L'artiste de 45 ans révèle également avoir longtemps été hantée par des pensées très sombres qui auraient pu la pousser à commettre l'irréparable : "J'ai eu des idées suicidaires durant la majeure partie de ma vie. Je suis en thérapie depuis mes 14 ans."
Après de nombreuses années de thérapie, la chanteuse semble avoir finalement trouvé le traitement adéquat pour retrouver la joie de vivre. Elle explique : "Un jour, un psychiatre a décrété que j'étais bipolaire. Plus récemment, un autre m'a affirmé le contraire. Selon lui, mes violentes baisses de régime étaient dues à ma période de sevrage alcoolique. Il m'a aussi expliqué que mon cortex frontal tournait en boucle sur une injonction dépressive. Il m'a prescrit du Prozac et, en six jours, mes idées noires se sont volatilisées comme par magie !"
Maman de deux garçons de 18 ans adoptés en 2019, Sia compte également apporter son aide et son soutien à de jeunes enfants confrontés à la drogue. Déterminée à pouvoir aider et soutenir les plus fragiles, elle confie : "Je prévois aussi d'accueillir des nourrissons de toxicomanes et de les restituer à leur famille dès que la situation le permettra. Je pense pouvoir faire plus durant les six premiers mois d'un enfant que durant vingt années pour n'importe qui d'autre."
L'intégralité de l'interview de Sia est à découvrir dans l'édition du 21 mars 2021 du Journal du dimanche.