Les créateurs de mode s'expriment peu dans les médias mainstream. Leurs interviews permettent pourtant aux auditeurs, lecteurs et téléspectateurs de ces supports de les découvrir sous un autre angle.
Simon Porte Jacquemus se prête à l'exercice pour Libération. Il y parle famille et amour...
C'est dans le Libération paru ce lundi 15 mai que le couturier Simon Porte Jacquemus se confie. Sur une plage, la journaliste Marie Ottavi dresse le portrait du "minot des sources" de 27 ans, bouleversé par la mort de sa mère en 2008, victime d'un accident de voiture : "Petit, je voulais perdre l'accent [de Provence]. Je complexais d'être perçu comme un campagnard. Je me suis mis à aimer le Sud quand je suis arrivé à Paris. Encore plus à la mort de ma mère. J'avais 18 ans."
"On était fusionnels. Étrangement, tout s'est aligné à ce moment-là. J'ai compris mon identité", ajoute Simon Porte Jacquemus, étudiant à l'ESMOD (École supérieure des arts et techniques de la mode) au moment de la tragédie. Cette identité provençale a notamment inspiré sa collection printemps-été 2017, baptisée Les Santons de Provence et présentée ce samedi 13 mai à Marseille, en marge du festival OpenMyMed 2017 (produit par la Maison méditerranéenne des métiers de la mode et dont il était l'invité d'honneur).
Dans Libération, Simon Porte Jacquemus se décrit comme "obsédé par les femmes, de styles très variés, (...) des actrices de la série Sous le soleil à Charlotte Gainsbourg dans L'Effrontée, Marie Laforêt chantant L'Amour comme à 16 ans et Isabelle Adjani dans L'Été meurtrier." Le styliste y fait également de son désir de fonder une famille. Avis aux autres célibataires, intéressés par un homme "très romantique mais moderne"...