
Violette Dorange, c'est assurément LA sensation de ce Vendée Globe 2025. A 23 ans, la plus jeune participante a terminé cette mythique course de voile le 9 février en 90 jours et 22 heures, entrant ainsi dans l’histoire de la navigation. Pour rappel, elle a récemment annoncé la sortie d'un documentaire consacrée à sa famille et la façon dont ses proches ont vécu son tour du monde en solitaire.
Et ce vendredi 7 mars, elle a de nouveau évoqué sa famille, sur le plateau de C à Vous, et plus précisément ses parents, qui ont eu peur pour elle pendant toute la course, pendant trois mois, mais surtout à un moment bien précis de l'aventure. "Affronter les éléments seule sur un bateau, implique également de devoir les réparer, en cas de pépin. Vous avez dû monter à deux reprises en haut du mat, à 28 mètres de hauteur. C'est là où vous vous êtes dits, 'je me fais quand meme hyper peur...", a rappelé Mohamed Bouhafsi à la jeune skippeuse, avant de diffuser à l'écran les images correspondant à ce moment.
"La première montée au mat, celle que j'ai réussi à filmer, c'est plutôt bien passée, car j'ai décidé de monter en fonction des conditions météos, quand c'était calme. Mais lors de la deuxième montée, il y a un système tout en haut qui a lâché, la voile principale est tombée tout en bas. Et là, j'étais obligée de monter tout de suite au mat, il y avait 1,50 mètres de houles, c'était suffisant pour faire rouler le bateau, donc c'était assez dangereux, je me faisais balancer, taper contre le mat, j'ai eu peur de me blesser." Ses parents étaient alors au courant de ce qu'il se passait.

"Pendant deux heures, ils étaient au courant. Je ne le savais pas. En fait c'est mon père qui était au courant, il l'a pas dit à ma famille. Pendant deux heures ils ont eu peur parce que normalement on met 20 minutes pour monter au mat." Quant à la manière dont ses parents ont vécu cette course dans sa globalité, Violette Dorange - qui avait hâte de retourner sur la terre ferme pour se laver les cheveux - précise ceci : "Je pense qu'ils ont appris à faire avec, pendant trois mois. Mais bien sur, c'était compliqué quand même."
Des confidences incroyables de la part de cette jeune skippeuse, dont l'immense courage ne fait désormais plus aucun doute.