La reineSofia ne s'est pas attardée plus que de rigueur à Londres, où l'Espagne est finalement la moins représentée lors des Jeux olympiques, royalement parlant (Britanniques, Norvégiens, Danois, Néerlandais, Monégasques ou encore Luxembourgeois y sont en nombre).
Tandis que son époux le roi Juan Carlos Ier d'Espagne et le prince héritier Felipe ne dérivent pas de leur été studieux, enchaînant audiences et autres réjouissances (par exemple, un sympathique dîner au palais avec le Conseil national de la Défense), la première dame d'Espagne est bien vite rentrée des Jeux olympiques, où elle a honoré la réception de la reine Elizabeth II, la cérémonie d'ouverture, et galvanisé les troupes ibériques (service minimum, donc...), pour rejoindre Majorque : la famille royale y a ses habitudes de villégiature au palais Marivent et ne se lasse pas d'y dépenser ses loisirs.
La reine Sofia est arrivée dès dimanche à la résidence d'été royale de Palma de Majorque, en compagnie de sa fille aînée, l'infante Elena, et de ses enfants, Victoria et Felipe. Les quatre enfants de l'infante Cristina d'Espagne et de son époux Iñaki Urdangarin - Juan, Pablo, Miguel et Irene - sont aussi du séjour, mais leurs parents, duc et duchesse de Palma de Majorque, sont restés à Barcelone : Palma de Majorque n'est plus forcément pour eux la destination idéale pour décompresser et oublier ses soucis, puisque c'est devant le tribunal de la ville que le gendre du roi a déposé en début d'année, dans un climat houleux, dans le cadre de l'enquête sur d'importants détournement de fonds qui pourraient lui valoir d'être inculpé. Pas sûr que Cristina et Iñaki, ex-international de handball qui serait sans doute à soutenir la sélection nationale aux JO sans ce scandale, pointent le bout de leur nez.
En revanche, Felipe et Letizia sont attendus dans les tout prochains jours avec leurs adorables têtes blondes, Leonor et Sofia.
En attendant que la colonie grossisse, les enfants d'Elena, Victoria, 11 ans, et Felipe, qui vient de fêter ses 14 ans, ont déjà pu faire du dériveur à l'école nautique, avec des copains de circonstance. Reste à souhaiter que le jeune Felipe ne joue pas les risque-tout comme lors des vacances de Pâques, à la fin desquelles il s'était tiré une balle dans le pied...