Il y a quatorze ans, Sophie Ferjani était révélée au grand public. Cette année-là, l'architecte d'intérieur intégrait la nouvelle émission de Stéphane Plaza, Maison à vendre sur M6. Une opportunité qui en a mené à d'autres. En effet, la maman de trois enfants a ensuite été appelée à présenter la rubrique décoration de l'émission 100% Mag de 2008 à 2014. En parallèle, elle a partagé ses conseils dans 100 % Déco, Des gîtes pas comme les autres, D&CO, Mieux chez soi, ou encore Domino Challenge.
C'est donc peu dire que Sophie Ferjani s'est imposée sur nos écrans même si elle est loin de consacrer tout son temps à ses activités télévisuelles. En effet, la jolie rouquine est également investie dans sa propre boutique de déco à Marseille. Un projet tout personnel qu'elle a réussi à lancer grâce à sa notoriété naissante il y a quelques années. "La télé m'a tout rendu plus facile mais peut être parce que j'ai travaillé plus dur. Je dirais que le plus difficile à été de me faire reconnaître auprès de la production... et en interne. L'émission en soi s'est toujours bien passée, mon travail, je sais le faire, je me remets en cause à chaque fois. Je dis toujours à mes enfants 'la confiance est ton pire ennemi', il ne faut jamais être sûr de soi. J'ai toujours la boule au ventre avant de commencer un projet. Et donc je vais le réussir car je ne veux pas décevoir", a-t-elle confié dans le podcast de Télé Loisirs, Femmes de télé.
Si la télé lui a apporté beaucoup, Sophie Ferjani ne parle pas en termes financiers car d'après elle, ce milieu ne paye pas très bien. "Quand j'ai commencé il y a 14 ans, tout le monde me disait 'tu vas faire de la télé, tu vas gagner tant...' sauf qu'en fait, ce n'est pas comme ça que ça se passe. L'argent, on le gagne par la notoriété, par la pub qui vient après derrière. Faire une émission en soi ne fait pas gagner sa vie !", a-t-elle rappelé. D'ailleurs, pas très connue à ses débuts, la complice de Stéphane Plaza a mis du temps à se faire entendre et à obtenir un salaire en accord avec son temps de travail. "Je gagnerai mieux ma vie purement, si on rapporte le prix du jour, si je travaillais avec mes clients. Sauf que la télé paie moins bien. Il fallait que je me batte et que je prouve 'mais vous vous rendez compte, tout ce que je fais, par rapport au nombre de jours'. Et on me répondait 'oui enfin tu devrais être contente de passer à la télé'. C'est toujours ce rapport que j'ai trouvé difficile, car la télé je ne voulais pas en faire, je m'en foutais. J'ai eu des batailles et c'est cette amertume qui me reste dans la bouche après 14 ans", regrette-t-elle.