Le rugby bénéficie d'une image bien plus reluisante que celle du football, mais cela serait-il en train de changer ? Le deuxième sport le plus populaire de France a bénéficié d'une publicité incroyable pendant la Coupe du monde de rugby, qui s'est jouée dans l'Hexagone. Si les Bleus ont échoué dans leur quête de titre, la compétition s'est parfaitement déroulée et l'ambiance a été belle durant tout l'évènement. Désormais, le championnat de France a repris ses droits et une affaire vient de ternir l'image de l'un des clubs emblématiques du Top 14, le Stade français.
Véritable machine à gagner dans les années 2000, l'ancien club de Max Guazzini, qui a vu passer de grands joueurs, à l'image du regretté Christophe Dominici, s'est retrouvé au coeur d'une bien triste histoire, comme nous l'apprend L'Équipe ce 29 novembre. Après la lourde défaite de samedi dernier du côté de Pau (Pyrénées-Atlantiques), plusieurs joueurs du club et des membres du staff ont souhaité décompresser en s'offrant une sortie dans les rues de la ville. Selon nos confrères, il s'agirait de 8 joueurs et de 2 membres du staff, mais la permission de sortie a été refusée par le club et ce, à deux reprises. Pas de quoi freiner ce petit groupe, qui a décidé de s'offrir une sortie nocturne sans autorisation préalable des dirigeants.
Malheureusement pour eux, cette sortie en douce n'est pas passée inaperçue puisqu'une altercation a eu lieu entre un des joueurs et un membre de l'encadrement de la Section paloise, l'équipe que le Stade français a affrontée plus tôt dans la journée. Touché au visage, l'homme agressé envisagerait désormais de porter plainte contre son agresseur. D'après les informations de la République des Pyrénées, le joueur du club de la capitale auteur de cette agression serait le Samoan, Giovanni Habel-Küffner, ancien joueur de l'équipe de Pau.
Une affaire particulièrement embarrassante pour le Stade Français. Les membres de cette sortie nocturne non autorisée ont tous été convoqués par le club. Pour la plupart, des amendes, des avertissements et des mises à l'écart. Pour le joueur à l'origine de l'altercation, la sanction pourrait même aller jusqu'au licenciement.