Lors de sa grande interview accordée à nos confrères de Puremédias, Stéphane Guillon confiait : "Il ne faut pas s'en cacher, ça fait partie de l'excitation du métier de foutre le bordel ! Il y a une dimension de sale gosse." Samedi, dans On n'est pas couché, sur France 2, Guillon a fait son sale gosse en imitant Arnaud Montebourg devant sa compagne Audrey Pulvar. Une blague potache, certainement pas méchante, mais un peu maladroite quand Guillon reprochait justement à Pulvar de ne le réduire qu'à "l'affaire France Inter". En imitant Montebourg, il réduisait la journaliste au fait qu'elle est la compagne de l'homme politique... On aurait pu en rester là, c'était sans compter Twitter.
Dimanche, sur le site de microblogging, l'humoriste en remet une couche et questionne le professionnalisme d'Audrey Pulvar et Natacha Polony, qui selon lui n'ont pas regardé son DVD : "L'intro sur Inter fait 2 minutes, pas plus. Les deux majorettes de chez Ruquier n'avaient pas vu le DVD, c'est ça le plus navrant (...) Ruquier est un mec de scène. On l'aime ou pas. Mais malgré un emploi du temps de dingue, il a regardé le DVD jusqu'au bout, un pro !" Puis : "On passe à autre chose. On s'est bien amusé et c'est tant mieux !" C'est sans compter sur la ténacité d'une Audrey Pulvar qui ne l'entend pas de cette oreille. Elle répond donc aux attaques de Stéphane Guillon. Contactée par Jean-Marc Morandini, elle ne mâche pas ses mots : "Comme pour chaque émission, Natacha et moi avons scrupuleusement lu, regardé et écouté les oeuvres des artistes invités. Si quelqu'un n'a pas regardé le DVD de Stéphane Guillon, c'est peut-être lui même ! Son sketch sur France Inter ne dure pas 2 minutes mais 18 minutes et ouvre le spectacle comme je lui ai fait remarquer (...) Que Stéphane Guillon n'aime pas les critiques (ni même les remarques amicales) est une chose, qu'il ajoute le mensonge et l'inélégance n'est rien d'autre que pathétique. À moins que cette ridicule tempête dans un verre d'eau ne soit un beau moyen de vendre plus de DVD ?"
Stéphane Guillon répondra-t-il à la journaliste ?