"Franchement, j'ai cru que j'étais mort", lance ce mardi 12 novembre Marc Lièvremont, invité exceptionnel du Super Moscato Show sur RMC, au moment d'évoquer la très mauvaise passe dans laquelle il s'est retrouvé quelques heures auparavant. Pour tous les amoureux de rugby, le nom de l'ancien troisième ligne aile de Perpignan et du Stade français Paris est bien connu tant il a marqué l'histoire du rugby français. Avec le XV de France, il compte 25 sélections et a même eu la chance d'en devenir sélectionneur de 2007 à 2011. Aujourd'hui, il est consultant sur Canal+ et profite de son temps libre pour voyager.
Avec des amis, Marc Lièvremont s'est rendu à La Réunion pour des vacances placées sous le signe du sport. Amateur de sensations fortes, l'ancien rugbyman de 56 ans s'est envolé pour une session de parapente qui a rapidement viré au cauchemar. "Je volais avec des amis des Pyrénées. L'idée était de voler autour d'une paroi pour prendre des courants thermiques. Je ne suis pas du tout fier de moi car j'ai sûrement été trop proche de la paroi et je me suis balancé avec mon parapente en plein milieu d'une falaise de 1000 mètres de hauteur. Je me suis retrouvé accroché à la végétation", explique-t-il au téléphone depuis La Réunion à Vincent Moscato et son équipe, avant de poursuivre : "J'ai passé trois heures dans le vide, tenu par mon harnais qui était accroché à une branche d'environ trois centimètres de diamètre." A noter que cette branche se situait au milieu de la falaise, soit à près de 500 mètres du sol.
Une situation particulièrement délicate pour Marc Lièvremont, très critiqué pendant le Mondial de rugby en 2011, qui a bien cru que c'était la fin. "Quand je me suis vu me rapprocher de la pente, je me suis dit : 'J'y ai droit'. J'ai dégringolé le long de la falaise avant que mon harnais ne s'accroche à cet arbre. C'est un miracle que je sois resté accroché comme ça pendant trois heures." Heureusement pour lui, l'ancien sélectionneur a pu compter sur l'aide des secours : "Je suis tombé sur des personnes exceptionnelles. Ils ne pouvaient pas m'hélitreuiller alors ils ont envoyé un commando de secouristes qui est descendu jusqu'à moi en rappel. On est ensuite monté d'une trentaine de mètres pour trouver une zone plus dégagée afin de m'évacuer. Je me sens très con en racontant l'histoire. Je m'en veux d'avoir pris autant de risques. L'aventure s'est bien terminée mais je suis passé proche du pire".
Une histoire qui aurait pu se terminer de manière dramatique pour Marc Lièvremont, qui s'en est sorti miraculeusement.