Installée depuis de longues années aux Etats-Unis, Sylvie Vartan est arrivée le 15 février dernier à Paris avec son chien Muffin. Invitée sur le plateau de 19h le dimanche, sur France 2, le dimanche 25 février, la chanteuse de 73 ans s'est exprimée pour la toute première fois sur le dossier sensible du moment : l'héritage de Johnny Hallyday.
Se défendant de vouloir "céder à l'hémorragie médiatique" - parce que ce n'est pas sa "façon de faire" - alors qu'elle enchaîne ces dernières heures les interviews - à Laurent Delahousse, Le Parisien, Le Figaro ou encore Europe 1 -, Sylvie Vartan a évoqué de nombreux sujets, notamment celui du testament de Johnny Hallyday qui déshérite leur fils de 51 ans, David.
Première épouse du Taulier, à qui elle a été mariée de 1965 à 1980, l'icône yéyé, remariée depuis 1984 à Tony Scotti, a émis de lourds doutes sur la véritable volonté de son ex-mari qu'elle dit avoir tant aimé. "J'ai beaucoup de mal à croire que l'homme que j'ai connu et aimé follement, et que je connais très, très bien, ait pu réécrire son histoire, renier son sang et son histoire en déshéritant, en ne donnant pas le droit moral à ses enfants. David est un artiste comme lui, un musicien. Il est né comme ça, c'est dans son ADN. Il a des parents artistes. Mon père était artiste. C'est toute une famille. Et on a tous eu le bonheur de faire ce métier", a-t-elle déclaré face caméra.
Sylvie Vartan, sobrement habillée d'un col roulé noir, ses lunettes teintées retirées et dans la main, a évoqué la peine de David Hallyday, qui est celle de n'importe quel autre enfant renié par son père. "Que ce soit Johnny Hallyday ou monsieur Dupont, c'est inimaginable, la violence et le reniement d'un père. Je ne le crois pas. Je ne pense pas que Johnny ait pu être capable de ça", a-t-elle commenté sans réfuter le caractère légal du document rédigé par Johnny Hallyday des années avant sa mort, le 11 juillet 2014 dans un cabinet notarial de Los Angeles. La volonté de Johnny Hallyday de déshériter ses deux aînés, David Hallyday et Laura Smet, ne date pas d'hier mais remonte en réalité à 2011. "Je n'ai pas à rentrer dans ces considérations. La justice fera son travail. Je ne peux que témoigner et parler de ma tristesse", a commenté Sylvie Vartan avec prudence et distance.
Malgré la venue de Sylvie Vartan, 19h le dimanche n'a pas fait un carton plein, attirant 2,2 millions de téléspectateurs, soit 11,2% de part d'audience.