C'est dans les colonnes du magazine Closer que l'ex-productrice de Tal, L'Aura Marciano, a choisi de régler ses comptes en faisant étalage de son litige avec son ancienne protégée.
En 2008, la célèbre chanteuse était seulement âgée de 19 ans lorsqu'elle a croisé la route de celle qui lancera par la suite sa carrière. Au côté de Tal, L'Aura Marciano écrit des tubes comme Le Sens de la vie, Waya Waya et Le passé, fait enregistrer la jeune femme en studio pour la première fois et la conseille au quotidien sur sa carrière. Une relation professionnelle privilégiée qui a engendré le carton en 2012 de l'album Le Sens de la vie (vendu à 450 000 exemplaires) mais qui s'est également soldée par une grosse déception lorsque Tal a réclamé son indépendance.
"J'ai réussi à la faire signer chez Sony, puis chez Warner en 2011. On a alors préparé son album : j'ai mis en place une équipe qui lui était dédiée, à plein temps ! (...) A ce moment-là, elle a voulu voler de ses propres ailes, et travailler directement avec Warner. J'ai accepté de la dégager de ses engagements professionnels envers moi, en échange d'autres contrats qu'elle et sa maison de disques n'ont ensuite pas respectés. Mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle me tourne le dos !", déclare L'Aura Marciano.
Contrairement à l'image qu'elle veut donner, Tal n'est pas très humaine
Si la productrice comprend que son ex-protégée ait eu envie de voler de ses propres ailes, elle n'accepte cependant pas la façon dont elle dit avoir été traitée. "Elle ne m'a même pas remerciée aux NRJ Music Awards, gagnés grâce à mon travail... (...) Elle a ensuite sapé ma réputation dans la presse et dans le métier. Elle disait à de jeunes artistes de ne pas signer avec moi, sous peine de galérer. Tal peut raconter que je suis compliquée si elle veut. Mais, quoi qu'elle me reproche, j'ai tout donné pour elle ! Et elle pourrait ne pas s'acharner sur mon label, après toutes les années qu'on lui a consacrées", poursuit-elle.
Résignée, L'Aura Marciano "souhaite pourtant une longue carrière" à son ancien poulain, même si elle dit avoir été "brisée" par cette mauvaise expérience. "Pendant un an et demi, j'ai perdu confiance en mon métier et je commence seulement à relever la tête." L'accusant d'avoir pris la grosse tête, elle conclut ainsi : "Contrairement à l'image qu'elle veut donner, Tal n'est pas très humaine."
S.L.
Retrouvez l'intégralité de l'interview de l'ex-productrice de Tal dans le magazine Closer en kiosques le 25 novembre