Tatiana Golovin aurait pu rester consultante sportive, mais l'envie de reprendre le sport à haut niveau a été plus forte. C'est ainsi qu'en septembre 2019, la joueuse de tennis de 31 ans a officialisé son grand retour.
La jolie blonde d'origine russe avait stoppé sa carrière en 2008, alors qu'elle n'avait que 20 ans et qu'elle se destinait à une carrière prometteuse. À l'époque, elle avait justifié son choix en invoquant une douleur persistante à la colonne vertébrale. Onze ans plus tard, Tatiana Golovin en dit plus sur cette douleur persistante qui est en réalité une maladie.
"On m'a diagnostiqué une spondylarthrite ankylosante (ou Spondry), une maladie inflammatoire articulaire chronique. C'est un dérèglement des cellules immunitaires. Il n'y a pas de traitement, on n'en guérit jamais", explique-t-elle à Closer, dans le numéro du vendredi 25 octobre 2019. À cette époque, elle n'avait plus d'espoir : "Mon corps m'a lâchée. Je ne trouvais plus de solution pour combattre la douleur." La seule qui s'est alors imposée à elle, celle de quitter "le tennis de haut niveau". Tatiana Golovin a mis du temps à se faire ausculter, par peur du diagnostic, mais aussi par honte. "J'avais honte d'avoir une maladie auto-immune à 20 ans", avoue-t-elle.
Et puis "une rencontre décisive" a changé sa vie. Invitée à une réunion avec des rhumatologues et des malades, elle a découvert qu'elle n'est pas la seule à souffrir de Spondry, bien au contraire. L'ex-joueuse a alors eu un déclic. "Lorsque je suis sortie de là, j'étais une autre personne !", se souvient-elle. Elle est devenue l'ambassadrice de la campagne Ma Vie de Spondry et a relativisé sur sa situation : "J'ai eu une prise de conscience par rapport à la maladie. Je l'accepte. Ce n'est pas si grave si j'ai mal, ça fait partie de moi."
Elle s'est alors lancé le défi fou de revenir à la compétition pour reprendre le rêve qu'elle a toujours eu, celui d'être joueuse de tennis. Elle veut ainsi prouver à sa fille Anastasia, 4 ans, et à son fils Konstantin, 2 ans (tous deux nés de sa relation avec le rugbyman Hugo Bonneval), que tous les rêves sont permis.
Et si les résultats ne sont pas encore au rendez-vous, Tatiana Golovin est bien décidée à se battre. Pour ses enfants et pour elle.