Benjamin Castaldi présente The Winner is... sur TF1, le samedi 2 août 2014.© TF1
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En plein été et sans réelle débauche de bandes-annonces et de promo, Benjamin Castaldi propulsait son nouveau jeu à la mécanique très efficace sur l'antenne de TF1, le 2 août dernier : The Winner is...
Quatre semaines après sa seule et unique diffusion, Fabrice Bailly, directeur des programmes de TF1, invité de la Médiasphère de LCI pour évoquer la rentrée télé de la chaîne, a confirmé que ce jeu en prime time ne reviendrait pas. Au micro de Julien Arnaud, il évoque les faibles audiences réalisées par le premier numéro, battu par Fort Boyard, mais aussi le concept : "C'est un programme un peu complexe, parce que c'est un programme hybride. On est à mi-chemin entre le jeu et le concours de talents." Il admet que ce format, qui avait d'ailleurs été descendu par Le Parisien-Aujourd'hui en France, ne fait pas le poids face à des concours de chant tels que The Voice.
Outre ces deux arguments tout à fait recevables, le départ annoncé de Benjamin Castaldi sur D8 afin de reprendre les commandes de Nouvelle Star - d'autres rendez-vous lui ont également été promis par la chaîne - à partir de l'automne, ne peut être totalement étranger à cette décision de ne pas reprogrammer The Winner is...
Une émission très coûteuse
À mi-chemin entre N'oubliez pas les paroles, pour le côté karaoké géant, et À prendre ou à laisser, pour les propositions financières qui mettent les candidats face à un dilemme de passion ou de raison, ce jeu proposait à des inconnus de s'affronter en duel musical comme sur un ring de boxe.
Outre un plateau très soigné et sans doute coûteux, la mécanique du jeu a pour vocation de distribuer du cash en grosse quantité ! Ainsi, après une seule chanson, un candidat peut-il décider de prendre 10 000 euros et de quitter l'aventure. Après avoir chanté deux chansons, s'il souhaite en rester là, il peut repartir avec 20 000 euros. Tandis qu'en phase finale, c'est un chèque de 100 000 euros qui est promis au vainqueur. En une soirée, le programme a distribué près de 200 000 euros : c'est plus d'argent qu'en une saison entière de Koh-Lanta ou de Secret Story !
Malgré tous les efforts de Benjamin Castaldi, sans doute plombé par une programmation compliquée en plein été, seuls 2,6 millions de téléspectateurs ont répondu présent ce soir-là : à peine 15% du public. Clairement insuffisant pour la première chaîne d'Europe.
Joachim Ohnona
Quatre semaines après sa seule et unique diffusion, Fabrice Bailly, directeur des programmes de TF1, invité de la Médiasphère de LCI pour évoquer la rentrée télé de la chaîne, a confirmé que ce jeu en prime time ne reviendrait pas. Au micro de Julien Arnaud, il évoque les faibles audiences réalisées par le premier numéro, battu par Fort Boyard, mais aussi le concept : "C'est un programme un peu complexe, parce que c'est un programme hybride. On est à mi-chemin entre le jeu et le concours de talents." Il admet que ce format, qui avait d'ailleurs été descendu par Le Parisien-Aujourd'hui en France, ne fait pas le poids face à des concours de chant tels que The Voice.
Outre ces deux arguments tout à fait recevables, le départ annoncé de Benjamin Castaldi sur D8 afin de reprendre les commandes de Nouvelle Star - d'autres rendez-vous lui ont également été promis par la chaîne - à partir de l'automne, ne peut être totalement étranger à cette décision de ne pas reprogrammer The Winner is...
Une émission très coûteuse
À mi-chemin entre N'oubliez pas les paroles, pour le côté karaoké géant, et À prendre ou à laisser, pour les propositions financières qui mettent les candidats face à un dilemme de passion ou de raison, ce jeu proposait à des inconnus de s'affronter en duel musical comme sur un ring de boxe.
Outre un plateau très soigné et sans doute coûteux, la mécanique du jeu a pour vocation de distribuer du cash en grosse quantité ! Ainsi, après une seule chanson, un candidat peut-il décider de prendre 10 000 euros et de quitter l'aventure. Après avoir chanté deux chansons, s'il souhaite en rester là, il peut repartir avec 20 000 euros. Tandis qu'en phase finale, c'est un chèque de 100 000 euros qui est promis au vainqueur. En une soirée, le programme a distribué près de 200 000 euros : c'est plus d'argent qu'en une saison entière de Koh-Lanta ou de Secret Story !
Malgré tous les efforts de Benjamin Castaldi, sans doute plombé par une programmation compliquée en plein été, seuls 2,6 millions de téléspectateurs ont répondu présent ce soir-là : à peine 15% du public. Clairement insuffisant pour la première chaîne d'Europe.
Joachim Ohnona