En pleine dernière ligne droite du mercato estival, l'annonce des débuts d'entraîneur de Thierry Henry a fait son petit effet. L'arrivée de "Titi", nommé vendredi dernier entraîneur adjoint de l'équipe nationale de football de Belgique aux côtés du sélectionneur Roberto Martinez et de son premier adjoint Graeme Jones, chez les Diables rouges a suscité énormément d'enthousiasme.
Alors qu'il doit étrenner ce jeudi soir, après avoir pris part à son premier entraînement lundi, son nouveau rôle à l'occasion de la réception à Bruxelles de l'Espagne en match amical (la France, dans le même temps, affrontera l'Italie), l'engouement autour de son implication en Belgique ne risque pas de faiblir : il a été révélé que l'ancien attaquant des Bleus reverserait intégralement les 50 000 euros annuels de rétribution de sa fonction à des oeuvres caritatives belges. S'il faut bien dire que c'est une goutte d'eau à l'aune des 5 millions d'euros par an que pèse son contrat de consultant au service de Sky Sports, le geste est une très belle manière de commencer à écrire son histoire avec la Belgique, qu'il voit bien remporter le Mondial 2018.
Vendredi 26 août, tandis que Thierry Henry, 39 ans et 51 buts en équipe de France, faisait un petit pèlerinage à Monaco, club où tout a commencé pour lui, passé ensuite par Arsenal et Barcelone avant de finir sa carrière aux New York Red Bulls, Roberto Martinez, qui a pris la succession de Marc Wilmots à la tête de la sélection belge, créait l'événement en annonçant l'arrivée de Titi dans son staff : "Il va nous apporter son expérience et son oeil sur la Premier League où nombre de nos joueurs évoluent, a-t-il expliqué. Son approche sera complètement différente de notre staff. C'est une figure. Il n'a pas été difficile à convaincre. Il était intéressé pour nous rejoindre. L'équipe de Belgique est parfois une sélection intrigante. Il va aider nos joueurs à remporter un titre et se comporter en équipe." Une annonce saluée en France par Didier Deschamps, camarade champion du monde de Thierry Henry : "C'est bien pour lui, il va mettre le pied à l'étrier. (...) L'important pour lui, c'est cette première expérience internationale. S'il l'a acceptée, c'est que le challenge est intéressant pour lui."