
Jacques Dutronc n'a jamais caché son penchant pour l'alcool. Dans ses mémoires, Et moi, et moi, et moi, publiées en 2023, l'interprète des Cactus avait même confié qu'à la fin des années 1980, il tournait "à une bouteille de poire Williams par jour". Mais, devant le danger imminent que la boisson représentait pour sa santé, la star de la chanson française a fini par tout arrêter. "J’ai lâché tout seul, du jour au lendemain, sans aucune aide", écrivait-il, dans son livre, publié au Cherche Midi, se souvient Gala.
Le 16 février 2025, dans l'émission de Didier Barbelivien sur Europe 1, c'est son fils, Thomas Dutronc, qui a évoqué sa première fois, très jeune, avec l'alcool. Et son célèbre papa n'y est pour rien : c'est un autre célèbre chanteur des années 1960, qui avait lui aussi un fort penchant pour la bouteille, qui est en cause !

En effet, Thomas Dutronc a expliqué que c'est Serge Gainsbourg qui lui a fait, pour la première fois, goûter l'alcool, dans un restaurant chinois, alors qu'il n'avait que 11 ou 12 ans ! L'ancien compagnon de Jane Birkin lui a en effet versé ses premiers verres de champagne, lors d'un repas bien arrosé. "Je n'avais jamais bu d'alcool de ma vie, a expliqué l'interprète de Comme un manouche sans guitare, au micro de Didier Barbelivien. Il a commencé à me passer de toutes petites coupes, des petites coupettes, sous la table. J'en ai bu une, deux ou trois, je ne sais plus. J'étais gai ! Ça m'a pu tout de suite ! Ils ont vu que j'avais bu. Et j'ai dit à ma mère [Françoise Hardy, décédée en 2024] 'Comme je comprends Papa !' »
Le 9 octobre 2024, dans l'émission "En aparté", sur Canal +, son fils Thomas Dutronc avait évoqué l'effet que l'alcool pouvait avoir sur son père : si, chez les Dutronc, on est pudique et on parle très peu, les vapeurs de poire avaient le mérite de délier les langues... "Quand mon père buvait parfois, il se confiait grâce à l’alcool", avait-il expliqué. Mais "là, il a arrêté de boire", avait ajouté le quinquagénaire, qui a sorti un nouvel album, Il n'est jamais trop tard, en 2024. Et c'est tant mieux : on rappelle que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé.