Vous est-il jamais arrivé d'avoir envie de solliciter une petite avance salariale pour concrétiser un joli projet ? Tiger Woods, si. Et le golfeur, toujours numéro un mondial malgré une saison largement écornée, semble libéré depuis que son divorce d'avec la belle Elin Nordegren a été acté, fin août, épilogue à un scandale de plusieurs mois né de la révélation, l'hiver dernier, de ses frasques extra-conjugales.
Relativement en vue lors du Barclays la semaine dernière, premier tournoi des play-offs de la FedExCup dont il s'est classé 12e à la faveur d'un jeu (son drive, notamment) en nette rémission après des moments catastrophiques depuis son retour à la compétition, le Tigre a beau avoir "partagé" son patrimoine avec sa sublime ex-épouse, il n'en a pas abandonné ses rêves. En particulier celui d'un véritable palace sur une île de luxe...
Pour réaliser ce projet, Tiger Woods, qui se concentre sur le golf (il débute ce jeudi le Deutsche Bank Championship à Boston) tandis qu'Elin, mère de leurs deux enfants Sam et Charlie, s'est laissée aller à de rares confidences sur l'épreuve qu'elle a vécue, a contracté un prêt hypothécaire de... 54,5 millions de dollars ! Autant dire que le bonhomme espère bien revenir au plus haut niveau et conserver les faveurs de ses sponsors, qui assurent son train de vie à coups de juteux contrats (Nike et EA Games, particulièrement), d'autant qu'il a déjà fixé l'échéance du remboursement de la somme au 15 janvier 2016 ! Le site TMZ.com, qui rapporte l'information, a remarqué la mention "célibataire" sur les documents enregistrés par Tiger Woods le 27 août (soit quatre jours après la finalisation de son divorce).
C'est sur Jupiter Island, une des fines "îles-barrières" accolées au littoral floridien, que Tiger a décidé de faire ériger une somptueuse demeure, sur une propriété de trois parcelles située dans le même quartier que la résidence de Céline Dion, et qui sera agrémentée de piscines, d'un court de tennis, d'une salle de fitness à la pointe, d'un équipement d'oxygénothérapie...
Une question reste en suspens : le sportif le plus riche et le mieux payé de la planète (il était encore en tête du palmarès Forbes en juillet 2010, avec près de 100 millions de dollars) avait vraiment besoin de souscrire un emprunt ?