Le rêve brisé. En ce jeudi 17 septembre, Tony Parker et les Bleus ont vu leur rêve de titre européen décroché à domicile brisé par Pau Gasol et les siens (80-75 pour l'Espagne). Sous les yeux de sa belle Axelle, le meneur n'a pas eu l'impact espéré, à son plus grand désarroi.
"C'est dur à avaler, là. Je ne sais pas ce qui nous a manqué, on va regarder la vidéo. De toute façon, on gagne ensemble, on perd ensemble. Le match pour la médaille de bronze ? Je ne sais pas, c'est trop dur là", confiait, KO debout, Tony Parker à l'issue de la demi-finale de l'Euro perdue par la France contre sa meilleure ennemie, l'Espagne, au stade Pierre-Mauroy de Villeneuse-d'Ascq à Lille. Car, comme beaucoup des leaders des Bleus, Tony Parker a failli. 4 sur 17 au shoot et deux pertes de balle fatales dans la prolongation. Une ligne de stats qui reflètent l'Euro décevant de la star NBA des Spurs de San Antonio.
Pourtant, comme lors du quart de finale face à la Lettonie, où il avait brillé, Axelle, son épouse, était en tribune. Souriante lorsque la France mena de 11 points à quelques minutes de la fin de la rencontre. Mais après un passage à vide terrible des Bleus et une prolongation durant laquelle ils passèrent au travers, la jolie brune avait le visage fermé. Il lui faudra tout son amour et celui de son fils Josh pour remonter le moral d'un TP qui espérait, comme ses potes Boris Diaw et Michael Pietrus, les derniers des Mohicans, terminer leur carrière en bleu sur un triomphe à domicile...
Mais la faillite a été trop grande. Malgré quelques séquences magistrales, les Bleus ont semblé un ton en dessous de ce que l'on attendait d'eux. Gênée par un Paul Gasol stratosphérique, avec 40 points et 11 rebonds, l'équipe de France n'a jamais réussi à contrer la star espagnole. Et lorsque les lieutenants de Tony Parker manquent d'adresse, 5 tirs réussis sur 21 tentés par la paire Nicolas Batum - Boris Diaw, et notamment trois lancers-francs décisifs pour Nicolas "Batman" Batum en fin de prolongation, qui auraient permis à la Franc de revenir à égalité -, les raisons d'espérer sont minces malgré un toujours aussi bon Nando De Colo.
De miracle, il n'y en eut pas, et c'est dans un silence de cathédrale, malgré les 26 922 spectateurs, que la France s'inclinait, disant adieu à ses rêves de sacre à domicile... Dans les tribunes, Axelle n'avait que ses yeux pour pleurer, avant de retrouver son Tony Parker, qui en 15 ans d'équipe de France n'aura flanché qu'une fois. La pire des fois...