L'indignation est immense depuis la mort de George Floyd survenue le 25 mai 2020 à Minneapolis, dans le Minnesota. Lors d'une arrestation bien trop musclée, l'Afro-Américain de 46 ans est décédé après qu'un policier blanc de 44 ans, Derek Chauvin, a maintenu son genou sur sa nuque pendant plus de huit minutes. Nombreuses sont les personnalités à avoir exprimé leur colère sur les réseaux sociaux. Tony Yoka en fait partie, mais il est allé un peu trop loin.
Sous le coup de la colère, le boxeur français de 28 ans a appelé à la violence. "Brûlez tout, niquez tout", a publié le champion olympique de Rio (2016). Un message supprimé depuis. Face au tollé provoqué par ses propos, Tony Yoka a publié un nouveau message quelques jours plus tard, pour s'expliquer sur sa démarche.
"Mon message a beaucoup fait parler, en positif comme en négatif. J'ai écrit ce message à 6h du mat', après avoir passé la nuit à regarder ces vidéos. J'ai eu la rage, la haine", a expliqué celui qui est récemment devenu papa pour la deuxième fois. Papa d'Ali (2 ans et demi) et Magomed, bientôt 1 mois, Tony Yoka les a évoqués dans son message : "Je ne veux pas que cette situation se reproduise avec mes fils, sachant que je vis 70% du temps dans ce pays." En effet, le mari d'Estelle Mossely s'entraîne aux Etats-Unis, à San Francisco. "Mais après ces quelques jours, je me suis rendu compte que ma voix portait. J'ai toujours été et je serai toujours contre toute forme de racisme", a-t-il ajouté, rappelant le fruit d'un mixte des cultures, avec des parents français et congolais.
Même s'il est allé trop loin dans son discours, Tony Yoka ne regrette pas tout. "Ne pensez pas que je regrette de m'être exprimé. Je regrette seulement qu'au lieu de rassembler, mon message a divisé alors que tout ce que je prône, c'est l'unité", a-t-il déploré.