Booder est à l'affiche du Grand Cirque, film qu'il a lui-même réalisé et qui sera en salles dès demain. Un projet qui lui tenait beaucoup à coeur, puisqu'il s'agit en quelque sorte d'un hommage au personnel soignant. Il s'est notamment inspiré de sa propre histoire, comme il l'a révélé ce mardi 14 février sur le plateau de Touche pas à mon poste. "Je vis ma deuxième vie, parce que quand je suis arrivé au monde en 78 au Maroc dans un petit village, je suis né avec des complications de respiration", a-t-il expliqué dans un premier temps.
"Le docteur du village a dit à ma mère : 'cet enfant ne passera pas l'hiver'. Mon papa était en France, il a dit : 'Non, on va le soigner'. Je suis arrivé à l'hôpital Necker, j'y suis resté pendant sept ans, entre entrées et sorties. Et voilà, je me suis soigné, et comme on a coutume de dire : "faut pas oublier d'où on vient', moi je viens de l'hôpital Necker et j'en suis très fier !", a-t-il ensuite détaillé, avant de passer un message à "tout ceux qui sont dans les hôpitaux", en leur demandant de garder espoir. "Je suis avec vous, force à vous".
Ils ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui
Pour rappel, l'humoriste de 44 ans avait déjà raconté cette anecdote dans l'émission 50'Inside en février 2022, profitant notamment de ce moment pour partager toute l'admiration qu'il a pour ses parents, qu'il qualifiait alors de "héros" : "Ils ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Une éducation parfaite pour moi, la tolérance, le vivre-ensemble et être toujours dans le côté positif ". A noter qu'il vient tout récemment de refaire une apparition dans le programme présenté par Nikos Aliagas, mais cette fois-ci en étant accompagné par son grand-frère Abder.
Il l'a présenté publiquement pour la première fois. "Les gens ne vont pas croire que c'est mon frère, parce que déjà, il est plus grand que moi, il est plus beau que moi", l'a-t-il présenté avec, comme à son habitude, beaucoup d'humour et d'auto-dérision. Une séquence très touchante, qui est notamment l'occasion de se rappeler que la famille, c'est sacré !