TPMP sanctionné : Françoise Laborde refuse le "troc" proposé par Cyril Hanouna

Alors que C8 a reçu l'interdiction de diffuser de la publicité pendant Touche pas à mon poste et ce durant trois semaines, Cyril Hanouna a contesté la sanction du CSA. Sur Twitter, Françoise Laborde, ex-membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel, a réagi aux propos de l'animateur.

Pour rappel, jeudi 8 juin, Cyril Hanouna a lancé un appel au CSA. L'acolyte de Camille Combal a ainsi demandé à ce que la publicité soit bel et bien diffusée sur C8 ces trois prochaines semaines, mais que la somme engendrée par celle-ci – à savoir entre 5 et 6 millions d'euros – soit reversée à des associations.

Sur Twitter, la soeur de Catherine Laborde – qui est, elle, chroniqueuse dans Touche pas à mon poste – a riposté, affirmant que le CSA "appliqu[ait] la loi et rien la loi". "Le troc ne fait pas partie des dispositions légales...", a par la suite rappelé Françoise Laborde. Par la même occasion, la journaliste a insisté sur le fait que "le CSA appliqu[ait] toutes sortes de sanctions qui ont toujours des conséquences économiques" comme "la suppression de publicité ou les horaires de diffusion".

Ce n'est pas la première fois que Françoise Laborde s'exprime sur un sujet concernant Touche pas à mon poste. En effet, lorsque la polémique du canular jugé homophobe diffusé dans Radio Baba, la présidente de l'association Le Refuge avait taclé sa soeur Catherine Laborde, à qui elle ne parle plus depuis bientôt dix ans. Françoise Laborde avait en effet déploré que la chroniqueuse de C8 se comporte en "fan inconditionnelle de Cyril Hanouna".

Pour rappel, la sanction du CSA concerne deux séquences : celle du 3 novembre proposant une caméra cachée "humiliante" durant laquelle Matthieu Delormeau avait cru être le témoin d'une agression mortelle, puis celle diffusée le 7 décembre suivant durant laquelle Cyril Hanouna avait conduit Capucine Anav – qui avait les yeux fermés – à poser la main sur son sexe.

Le CSA a par ailleurs reçu plus de 25 000 plaintes concernant la séquence du canular téléphonique diffusé dans Radio Baba et jugée homophobe.