Les belles promesses entrevues dans les premières heures de l'US Open ont tourné court, côté tricolore, et Amélie Mauresmo, la nouvelle consultante de choc d'Eurosport, n'a pu que constater les dégâts : en seconde semaine, ce n'est pas une vague tricolore mais une vague ibérique qui déferle sur le tableau masculin. Olé.
Dans le sillage du numéro un mondial Rafael Nadal, Feliciano Lopez (son futur adversaire), Ferrer et Verdasco (qui s'affronteront dans quelques heures), Robredo (tombeur de Llodra) ou encore Montanes ont chacun une carte à jouer pour une place en quart de finale de la dernière levée du Grand Chelem. Quant aux Français, il y aura forcément un - et un seul !- représentant hexagonal au tour suivant, puisque Gaël Monfils et Richard Gasquet se disputeront ce ticket.
Rafael Nadal, pour sa part, est arrivé sans encombres jusqu'au stade des huitièmes, renvoyant sans coup férir le Français Gilles Simon chez lui en trois sets rondement menés. Et il faut dire qu'on aura rarement vu perdant aussi heureux de se faire étriller : papa depuis la semaine dernière d'un petit Thimotée, il n'avait qu'une hâte - rentrer au pays pour retrouver sa compagne Carine et faire connaissance avec leur fils. "Si je gagne, c'est fabuleux. Si je perds, c'est encore plus fabuleux", avait-il pronostiqué avant d'entrer sur le court pour défier le Majorquin. A peine deux heures plus tard, c'est, contre toute attente, le vainqueur qui félicitait le vaincu. Au final, tout le monde est content : même en tribunes, où Xisca, la ravissante chérie de Nadal, se réjouissait, tout sourire, de cette qualification peu périlleuse pour les quarts de finale d'un tournoi où la succession de Juan Martin Del Potro, forfait, s'annonce très ouverte.
Quant à Boris Becker, c'est en compagnie de son fils aîné, Noah, 16 ans, issu de son mariage avec son ex-épouse Barbara Feltus, qu'il a observé le jeu du leader mondial : en vacances, père et fils sont inséparables. Boum-Boum initie Noah au monde de la mode, mais il retrouve volontiers celui du tennis, délaissant exceptionnellement sa sculpturale femme, Sharlely Kerssenberg, et leur fils de 5 mois, Amadeus.
Dans le tableau féminin, la belle victoire, acquise de haute lutte au détriment de Shahar Peer, par Venus Williams, a ravi sa soeur Serena, présente dans les gradins. Avec le dernier carré en point de mire, d'autres inséparables sont à attendre en tribunes !